Contribution à l'étude des hypernéphromes / par N.A. Dobrowolskaïa.

  • Dobrowolskaïa, N. A.
Date:
[between 1900 and 1909?]
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Credit: Contribution à l'étude des hypernéphromes / par N.A. Dobrowolskaïa. Source: Wellcome Collection.

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    - • • 5 j • •- ' ■ ■ * * • \ j C j - • Contribution à l’étude des hypernéphromes. Par N. A. Dobrowolskaïa. (Laboratoire de Pathologie générale à l’Institut Impérial de médecine expérimentale). Avec une planche. Depuis que Grawitz1,2) a décrit pour la première fois des tumeurs spéciales du rein sous le nom de «Struraae lipomatodes aberratae renis», que plus tard Birch-Hirschfeld3) et d’autres ont désignées sous le nom d’hypernéphromes, il a été publié un grand nombre de travaux sur ce sujet. Nous n’avons qu’à citer les travaux de Lubarsch4), Beneke5), Korn6), Askanazy7), Bôhler8), Brâuninger9), Busse10), Israël11,12), Pinner18), Sykow14), Manasse15,16,17), Ulrich18), Bu day19), Pirone20,21),Driessen22), Hildebrandt23) et beaucoup d’autres. Il est pour le moment difficile de se prononcer d’une façon précise sur la fréquence de ces tumeurs, mais il est certain qu’on les rencontre plus souvent que l’on ne le croyait jusqu’à pré¬ sent. Ainsi, d’après les statistiques de Wyss35), sur 10 tumeurs malignes du rein, opérées depuis les 20 dernières années, il y a eu deux hyperné¬ phromes et 8 cancers du rein. Cependant, en décrivant les altérations ana¬ tomo-pathologiques dans le cancer, cet auteur parle parfois de la pénétration de la tumeur dans les veines, ce qui caractérise plutôt l’hypernéphrome que le cancer. Il n’en donne pas de description microscopique exacte. Par contre, Albrecht37) a observé sur 28 cas d’hypernéphrome malin receuillis depuis 10 ans, seulement 4 cas d’autres néoplasmes du rein; pour lui, les hyperné¬ phromes sont donc les tumeurs les plus fréquentes du rein. Pour résoudre ce problème d’une façon définitive, il serait nécessaire de procéder à des nouvelles études microscopiques soignées.