De l'ostéopériostite juxta-épiphysaire : thèse pour le doctorat en médecine, présentée et soutenue le 18 décembre 1862 / par Alfred Gamet.

  • Gamet, Alfred.
Date:
1862
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Credit: De l'ostéopériostite juxta-épiphysaire : thèse pour le doctorat en médecine, présentée et soutenue le 18 décembre 1862 / par Alfred Gamet. Source: Wellcome Collection.

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    rieiice de M. Ollier, chirurgien en chef de l’hôtel-Dieu de Lyon, qui a bien voulu nous aider de ses conseils. Je le prie d’agréer les re- mercîments d’un élève reconnaissant. La maladie que nous nous proposons de décrire ne peut atteindre que les jeunes sujets, avant que la soudure des épiphyses soit ter- minée, lorsqu’il s’opère un mouvement nutritif considérable vers les extrémités osseuses. Vostéopériostite juxla-épiphysaire est un état morbide simulant d’abord une affection médicale, et se révélant en- suite par des phénomènes chirurgicaux variés, mais reconnaissant toujours pour cause première l’inflammation du périoste et du tissu osseux d’une ou de plusieurs extrémités diaphysaires. Un seul os est ordinairement malade, c’est alors au voisinage du genou ou bien vers le coude que se montrent les lésions; dans d’autres circon- stances, un grand nombre d’os sont pris à la fois, et l’on trouve des altérations vers le genou, le coude, l’épaule, la hanche, le maxil- laire inférieur, etc. Un état fébrile intense, des phénomènes généraux graves, typhi- ques et gastriques, éloignent d’abord l’idée d’une altération osseuse le phlegmon diffus, l’abcès sous-périostique, l’arthrite purulente, viennent bientôt réclamer l’intervention de la chirurgie. Malgré le traitement médico-chirurgical le mieux dirigé, il est souvent impossible d’arrêter l’évolution d’une maladie qui fréquem- ment entraîne la mort. Des lésions nombreuses sont alors révélées par l’autopsie dans les points où l’épiphyse se continue avec la diaphyse au niveau de cette espèce d’amphiarthrose qui n’existe que chez les jeunes sujets. Le périoste est décollé, enlevé même par un travail de résorption; l’extrémité diaphysaire et l’épiphyse conservent les traces de l’in- flammation; le cartilage de conjugaison a perdu ses adhérences, est perforé, détruit, infiltré de pus.