Observations sur un squirre du pancréas compliqué de cataractes / par M. King.

  • King, M.
Date:
[1825?]
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Credit: Observations sur un squirre du pancréas compliqué de cataractes / par M. King. Source: Wellcome Collection.

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    /ajl— y\ / /, WMWAMWVWVMUWmVWVWUWVVVW w\ mu\ v\vu\vt\ vu vv\ i\\ui uuv\\M\u\wmiw * V\ wv% v\\ OBSERVATIONS SUR UN SQUIRRE DU PANCREA A COMPLIQUÉ DE CATARACTES, PAR M. RING, CHIRURGIEN INTERNE A l’hOTEL-DIEÜ. -■i' ■%r Dautien , Nicolas, âgé de quarante-cinq ans, batelier, fut reçu à l’Hôtel-Dieu le i5 décembre 1825. Cet homme, sec , d’une taille élevée, était affecté de deux cataractes ; celle de l’œil gauche datait de trois ans et demi, et quoiqu’elle eut précédé de quelques mois celle de l’œil droit, cette dernière était, à l’entrée du malade dans l’hôpital, plus avancée, occupait la totalité de la pupille et déterminait une cécité presque complète. Elle était d’une opacité uniforme, d’une couleur grise, légèrement jau- nâtre. La cataracte de l’œil gauche se présentait comme un nuage opaque , bleuâtre, tacheté de quelques points gris; elle permettait encore la vue de certains objets. Les iris étaient contractiles et sains. Il existait un ictère général, donnant à la peau et aux membranes conjonctives une teinte jaune un peu verte ; cet ictère était sur- venu, selon le récit du malade, quatre mois auparavant par le chagrin que lui avait causé la perte de sa vue. Comme rien n’indiquait la maladie d’un organe interne, M. Dupuytren, guidé par des faits analogues où la jaunisse était survenue à la suite de chagrins, considéra l’état général comme un effet de la maladie locale. — Sublatd causâ tollitur effectus. Il se décida à opérer la cataracte de l’œil droit. Le malade fut mis à un régime peu nourrissant. La cataracte siégeant dans le corps même du cris- tallin, fut abaissée presque en totalité; quelques débris détachés par l’instrument lurent détournés séparément. Après l’opération le malade déclara voir. Bientôt le corps opaque remonta, se plaçant obliquement, à travers la pupille, de sorte qu’une portion pénétrait dans la chambre antérieure de l’œil. L’absorption de ce corps étranger ne se fit pas attendre long-temps, et déjà la partie supérieure de la pupille était libre, lorsqu’il survint, tout à coup, une grande faiblesse,des tintemens d’oreille et des menaces de syncope qui obligeaient le malade à se coucher horizontalement , toutes les fois qu’il ne voulait que s’asseoir sur son lit. Le 3 janvier, quinze jours I.