Essai sur la cystite catarrhale aiguë : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le 18 décembre 1837 / par Charles Swiecicki.

  • Swiecicki, Charles.
Date:
1837
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Credit: Essai sur la cystite catarrhale aiguë : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le 18 décembre 1837 / par Charles Swiecicki. Source: Wellcome Collection.

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    nerveux, le sexe masculin, cependant les femmes n’en sont point a l’abri; les saisons de l’automne et de l’hiver; certains climats; l’ex- position prolongée à l’influence d’un air froid et en même temps humide; le passage d’une saison salubre à celle pendant laquelle régnent des affections catarrhales ; l’habitation de lieux bas et hu- mides ( Hippocrate avait déjà observé qu’une température froide et pluvieuse rendait l’urine trouble et causait de difficulté dans son ex- crétion ) ; une vie sédentaire, les travaux de cabinet; l’cquilation; l’habitude de retenir long-temps l’urine; l’usage des boissons alcooli- ques fermentescibles, celui de la biere, etc; 1 exercice liop violent; les affections morales tristes; l’usage immodéré des plaisirs de l’a- mour, etc. Causes déterminantes. Tout ce qui porte une action irritante directe sur la membrane interne de la vessie, doit être rangé parmi les causes déterminantes de cette affection : ainsi, l’usage inconsidéré des cantharides; l’ingestion d’un poison dans l’estomac ; les injections plus ou moins stimulantes faites dans la vessie ou dans le canal de l’urètre ; les diurétiques actifs ; une plaie pénétrante du bas-ventre; l’opération de la taille; un cathétérisme long et douloureux; le séjour prolongé des sondes; un polype développé dans la vessie; un caillot de sang concrété ; des matières fécales endurcies et accumulées dans le rec- tum ; un coup, une chute sur l’hypogastre; une hernie dans laquelle la vessie a été entraînée; un accouchement laborieux, pendant lequel cet organe a été pressé long-temps par la tête du fœtus, ou même blessé par les instruments de l’accoucheur ; la rétention prolongée de l’urine; les calculs vésicaux qu’on appelle muraux; la masturbation et le coït renouvelés plusieurs fois dans peu de temps, comme l’a très- bien observé M. Lallemand. Mais ce qui donne le plus souvent lieu à cette affection , c’est une violente blennorrhagie dont les effets se sont propagés jusqu’à la vessie, et les exemples de cystite développée de cette manière ne sont pas rares. Causes métastatiques et sympathiques. Nous placerons dans cet ordre de causes, toutes les maladies qui , étant fixées primitivement à la peau, aux articulations, etc., sont déplacées par une cause