Séance publique ... le 9 novembre 1809.

  • Université de Paris. Faculté de médecine
Date:
[1809]
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Credit: Séance publique ... le 9 novembre 1809. Source: Wellcome Collection.

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    de S. M. l’Empereur par les devoirs des places émi¬ nentes qu’il remplit, il n’a pu nous donner ce nouveau témoignage de sa bienveillance. Ce que nous pouvions cependant desirer de plus agréable dans cette circons¬ tance, nous l’obtenons, puisque S. Exc. est suppléée parM. le Trésorier de l’Université Impériale : il nous était difficile d’avoir un juge plus éclairé, Nous devons d’abord exposer l’ordre de nos cours, ou ce qui tient à l’enseignement, et parler ensuite des travaux académiques. Pour traiter un pareil sujet, j’ai besoin de toute l’indulgence de cet auditoire, où j’aperçois tant d’hommes consommés dans l’art de parler et d’écrire. Ce n’est point que la médecine comporte toujours une sévérité d’expression aussi austère que le sujet de ses études habituelles : Hippocrate a donné l’exepnple de l’énergie et de la concision; Aretée de la richesse des descriptions; et Celse, pour ne citer ici que les an¬ ciens, a réuni, aux éminentes qualités de ces deux écrivains, l’élégante pureté du siècle & Auguste. D’ail¬ leurs chaque science , chaque genre des connaissances humaines , a une sorte de langue qui lui est propre, et qui en atteste presque toujours J’ancienneté, l’é¬ tendue et l’utilité. La médecine, indépendamment des éclairs dont le génie la fait quelquefois briller, doit peut-être se contenter d’aspirer à se produire avec cor¬ rection et clarté. Trop heureux si je puis les réunir