De l'évolution du moignon cervical après l'hystérectomie subtotale / par M. Mériel.

  • Mériel, M.
Date:
[1910]
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Credit: De l'évolution du moignon cervical après l'hystérectomie subtotale / par M. Mériel. Source: Wellcome Collection.

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    Nous avons pensé que Rélat général de notre parturiente surmenée par un très long travail contre-inNiquait une aussi grave intervention, et tout en re- connaissant que la conser^tion de ru/érus était assez hasardeuse, nous avons cru plus prudent de pratiquer la césarienne simple ; nous étions d’ail- leurs encouragés dans cette^oie par l’issue heureuse d’observations analo- gues (Voir \q'S> Bullelins de la ^ciété d'obstétrique de 7'o«/ouse,1908 et 1909). L’événement nous a donné raison, et en dépit d’accidents relativement sérieux, occasionnés et entretenus par la plaque de sphacèle de la lèvre pos- térieure du col, la guérison est si^venue et la malade est partie guérie avec son enfant et .... son utérus. M. R. Garipuy approuve la conduite de M. Audebert,car pour se décider à une intervention mutilat^ice dans^n cas, il n’y avait pas l’élément es- s^tiel : la fièvre. L’absence de lemp^ature pouvait même faire mettre de côlé l’idée de sphacèle auquel on a soi^é un moment,et qui aurait nécessité l’anation totale de l’utérus. lant à l’éviscération, il est d’avis quAc’est le pus qui a infiltré la ligne des ^tures qui a empêché la reprise des {joints ; l’effort de toux ne lui paraît pas u|pe explication suffisante. M. Rournier. — Les points seuls de l’augle inférieur de la plaie bai- gnaient\dans le pus. Quant à la paroi abdominale elle était extrêmement mince erac'est plutôt de ce côté qu’il faudraitYechercher la cause de l’ab- sence de Vicatrisation et de l’éviscération secondaire. M. Grimoud, répondant à M. Garipuy, lient faire savoir qu’il a ob- servé perscmnellement trois cas d’éviscération da^ le service de M. Gestan, éviscérationXqui s’est produite le 12® jour après l’odération ; or,chez aucune des opéréesXes points n’avaient suppuré. Il est pe^uadé que le plus sou- vent l’éventr^ion ou l’éviscération vient d’un état^général de la malade, d’une prédispoVtion qui empêche celle-ci de faire uneYcatrice solide comme elle empêche teXle autre de faire un cal à la suite d’unt^fracture. M. Mériel.— cause principale de l’éviscération est\la faiblesse muscu- laire de la paroi aXdominale, peut-être aussi, mais secono|airement,la suppu- ration. Quant à la&ser les points plus de quinze jours en blace, ainsi que le conseille M. AudebVd, il ne croit pas que ce soit un moyV^ d’éviter cette complication, car leX points ne tiennent que la peau, et soi^ la poussée in- testinale la peau se ^échirera et n’empêchera pas l’éviscérawon de se pro • duire. Pour l’éviter, cœst en soignant la suture musculaire, o^ au moins la suture de l’aponévrose\si le muscle a disparu, en la doublant a^ besoin sur elle-même, qu’on y réussira. M. Audebsrt rappell^que dans les cas de Chavannaz (de Boldeaux)au nombre de 23, il n’y availpas eu de suppuration, et toujours,qiianW l’éviscé- ration s’est produite, les p^nlsavaient étéenlevésde bonne heure. \l insiste donc sur la nécessité de laisser les points longtemps en place, au m^ns une quinzaine de jours. Cette nYnière de faire a son importance, car l’é\\scéra-