Malformations congénitales / par P. Alglave.

  • Alglave, P.
Date:
1905
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Credit: Malformations congénitales / par P. Alglave. Source: Wellcome Collection.

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    . 056 SOCIÉTÉ ANATOMIQUE. — JUILLET 1905 tuiles veineux rappelant la disposition des artères et qni so réunis- sent pour former une veine tributaire de la veine cave à sa nais- sance (Voy. fig. 2). 11 est intéressant de faire remarquer que ce rein qui est le rein droit est tributaire par ses artères et ses veines, des artères et veines iliaques primitives gauches, plus que de l’aorte et de la veine cave inférieure. Il existe un rein gauche en situation normale. Le côté droit seul est celui des anomalies utérines, annexielles et rénales. Si, au-devant du rein droit, on incise le péritoine de recouvre- ment de cet organe, on le met bien à découvert ainsi que son hile et on peut étudier celui-ci. On s’aperçoit que les organes qui le constituent sont anormale- ment disposés et qu’il y a une véritable inversion des éléments du hile (Voy. fig. 2). Le bassinet et l’uretère sont antérieurs, les branches d’origine de la veine sont derrière le bassinet et les branches artérielles derrière les branches veineuses, c’est-à-dire en plan profond et postérieur. C'est comme si le hile se présentait par sa face postérieure, puisque dans les conditions normales on trouve, d'avant en arrière les artères, les veines, le bassinet. Du bassinet de notre rein part un uretère qui descend au devant du pôle inférieur du rein et s’avance vers la vessie, en décrivant des sinuosités sous le péritoine. Il est bien développé, très entouré de veines et il va déboucher au fond de la vessie (Voy. fig. 2). •’ormes médiastinales des tumeurs malignes primitives ou a,condaires de l’oesophage, tumeurs multiples polypoïdes à formule histologique différente (épithélioma pavimen- teux, lymphosarcome)', pasMVL JL Goijgehot, interne des hôpi- taux. s. Il est remarquable, de voir deux processifs aussi différents que l’épithélioma pavimqnteux et le lympho-sarcome, donner des tumeurs d’aspect cliniquqet anajxnnique semblables, mul- tiples et polypoïdes, sous-muqlten^es plutôt que muqueuses, tendant à envahir le médiastjji'plütQt qu’à rétrécir l’œsophage, ayant une symptomatologie atypique médiastinale avec peu ou pas de dysphagie. fœ cancer prinp-tîf de l’œsophage n’a pas toùjoprs la sympto- matologie œsophagienne du rétrécissement progressif (ou pa- roxystiqu^s il s’y ajoute une réaction spasmodique). Parfois il emprunte aux organes voisins des syndromes qui voilent l’œso- jopathie et la font méconnaître, Girode décrivait un cance fatent ou méconnu jusqu’à la fistule trachéo-œsophagienne,