Recettes médicales d'autrefois à Jersey / E. Duprey.

  • Duprey, E.
Date:
1896
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Credit: Recettes médicales d'autrefois à Jersey / E. Duprey. Source: Wellcome Collection.

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    On lit en tete de la premik^e page : Jan 6 1633. E veteri manuscripto D® Forthe. (6) C’est la seule date dans tonte la collection, et comme elle s’appliqiie evidemment a cette copie, il s’ensuit que Toriginal etait plus ancien, peut-etre de plusieurs siecles. Le chiffre (6) en dessous de la date, me semble indiquer que ce cabier etait le sixieme cVune s^rie semblable. Que sont devenus les autres ? Perdus sans doute. Le plus grand caliier est un in-folio de onze pouces et demi de hauteur sur sept et demi de largeur. II comprend 22 feuillets dont 12 sont restes blancs, et une couverture en papier gris dont une moitie a disparu. II ne porte ni en-tete, ni date. La premiere recette (pour la gorge), est un melange si malpropre que personne aujourd’hui ne voudrait, de propos delibere, se Tappliquer, meme sous le jDied. Cela ne merite qu’un coup de balai, d’autant plus que pour la meme maladie, on trouve un peu ]3lus loin un remkle qui n’offre rien de repoussant ou de desagreable. Au bout de quelques pages, les recettes medicales sont suivies de recettes culinaires^A Sans etre merveilleuses, on leur donnerait volontiers la preference sur les autres. Le lecteur en pourra juger par les deux que j’ai placees, en guise de bonne bouchee, a la fin de cette collection : '' a gousebery custurd ”, & “ a cordiall excellent to comfort the spirits On ne connait pas la provenance exacte de ces cahiers^^l Le grand pourrait etre un Livre de maison et meme d’assez bonne maison, les conserves de fruits, sirops, etc., n’y manquaient pas. On y faisait de la patisserie et a Toccasion “ a paste for venison pasties ”. Le petit cahier avec son assaisoimement de latin et de symboles alchimiques, ainsi que de symboles medicaux, a du appar- tenir a quelqu’un qui exercait les fonctions de medecin ; avec quel succes peu importe aujourd’hui. II ne dedaignait pas non plus d’etre veterinaire a son heure, et non des moins habiles, si on pent le (1) Plusieurs de celles-ci sont signees des initiales A. C. (2) M. Le Bas croit qu’ils ont appartenu a une fainille Messervy.