De la commotion générale, et de la commotion considerée dans les divers organes : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le 27 mars 1840 / par Matet (Maurice).

  • Matet, Maurice.
Date:
1840
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Credit: De la commotion générale, et de la commotion considerée dans les divers organes : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le 27 mars 1840 / par Matet (Maurice). Source: Wellcome Collection.

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    ( 24 ) tiuction (les forces est évidente et la mort prochaine. On ne doit pa» ignorer cependant que le froid très-vif peut produire la mortiiicalion de la conque, par conséquent des signes semblables. Dans l’asthénie et la paralysie, les oreilles sont molles et pendantes. Comme nous l’avons dit plus haut, la douleur est un des signes fré- quents des maladies; mais cette douleur se fait plutôt sentir dans l’oreille moyenne et dans l’oreille interne que dans l’externe , aussi en dirons-nous peu de chose. Symptômes ordinaires des fluxions, des angines, etc., elles deviennent d’un fâcheux pronostic dans les maladies aiguës, les fièvres malignes ; elles précèdent quelquefois la formation des parotides ou d’autres abcès; elles alternent avec les odontalgies. Hippocrate en cite une obser- vation dans son- livre de Morhis. Les signes pronostics que fournit le cérumen sont très-peu nombreux et peu sûrs; situé profondément , l’organe (jni le sécrète échappe à l’ob- servation; l’on est obligé de laisser inexplorée une source diagnostique et pronostique qui pourrait être très-utile. Etudions cependant les diverses observations que l’on a recueillies. Dans une inflammation de l’oreille, si les accidents se calment et que la suppuration ou l’écoulement paraisse au dehors, l’inflammation étant à la face externe de la membrane du tympan, la surdité n’est pas à redouter comme- dans le cas contraire. Chez les enfants, on doit se garder d’arrêter, d’une manière intempestive, un écoulement de cérumen abondant et altéré : cette suppression entraîne des accidents graves, et d’ailleurs cet écoulement est toujours avantageux. Le cérumen endurci produit des surdités opiniâtres; on peut le délayer, le liquéljer, soit avec de l’huile, soit,avec de l’eau chaude. Dans la phthisie, il y a souvent augmentation sensible de la sécrétion du cérumen. Quand une apoplexie se termine d’une manière favorable, on voit fréquemment la muqueuse et les glandes de l’oreille fournir une sécrétion qui se continue assez long-temps ; on doit veiller au moment où elle diininne ou s’arrête. FIN.