Des indications thérapeutiques dans le catarrhe du sac lacrymal et dans le rétrécissement du canal nasal : observations / par H. Romiée.

  • Romiée, H.
Date:
1877
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Credit: Des indications thérapeutiques dans le catarrhe du sac lacrymal et dans le rétrécissement du canal nasal : observations / par H. Romiée. Source: Wellcome Collection.

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    Lorsque le canal nasal est oblitéré, j'emploie presque toujours le cathétérisme de cette manière. S'il n'y a pas de catarrhe du sac ou si celui-ci ne donne lieu qu'à une hypersécrétion morbide très-minime, je recours au cathétérisme auquel j'ajoute les injections d'eau ; toutefois môme alors la teinture d'iode peut hâter la guérison. Si nous n'avons pas dilaté le point lacrymal supérieur et son conduit pour placer la tige de laminaria (dans le cas de ca- tarrhe) nous le faisons préalablement, ce qui nous permet d'introduire facilement jusqu'au n° 3 des sondes de Bowman. La paupière est tendue en dehors pendant que le malade regarde en bas, l'extrémité de la sonde est introduite perpendiculairement au point lacrymal et l'instrument est alors immédiatement dirigé selon l'axe du conduit, on le pousse ainsi un peu de haut en bas et de dehors en dedans jusqu'à ce que l'on sente la résistance de la paroi interne du sac lacrymal. On fait ensuite pivoter la sonde sur l'extrémité introduite en suivant toute l'arcade orbitaire supérieure jusqu'à ce que le cathéter,dont une extrémité se trouve ainsi à l'ouverture du canal nasal, soit dans la direction de ce conduit. Dans ce mouvement le conduit lacrymal est entraîné par la sonde.ce qui ne cause que peu île douleur lorsque les paupières ne sont pas lâches. Pour diminuer la gêne occasionnée par ce redressement de la sonde, il suffit de conseiller au malade de regarder en haut et en dedans par rapport au côté où est pra- tiqué le cathétérisme. La sonde ainsi placée n'a plus qu'à être poussée avec soin dans la direction du canal nasal et elle arrive jusqu'à l'ouverture inférieure de ce conduit, ce moment souvent est annoncé par la sensation que le malade éprouve dans la fosse nasale. Le passage de l'instrument n'est pas toujours possible