Des phlébites rhumatismales et goutteuses : thèse pour le doctorat en médecine / présentée et soutenue par Kaikhusro-Rustomji Viccaji.

  • Viccaji, Kaikhusro Rustomji.
Date:
1880
Catalogue details

Licence: Public Domain Mark

Credit: Des phlébites rhumatismales et goutteuses : thèse pour le doctorat en médecine / présentée et soutenue par Kaikhusro-Rustomji Viccaji. Source: Wellcome Collection.

Provider: This material has been provided by The Royal College of Surgeons of England. The original may be consulted at The Royal College of Surgeons of England.

    11/50 (page 11)
    début, dure plus ou moins longtemps, et même peut être tout à fait passagère. C’est donc un phénomène du début de la maladie. Son intensité est variable : tantôt violent et continu, elle pourrait revenir par accès d’une grande acuité, (Lelong) dans l’intervalle desquels elle serait très atté- nuée. Chez notre malade la douleur était très vivej nous n’avons pas remarqué de rémittence. Au début elle était spontanée, persistait quand le membre restait immobile contre le tronc, mais était exagérée dès qu’on lui impri- mait le moindre mouvement. La douleur au début est dif- fuse et s’étend à tout le membre ou le segment de membre parcouru par le vaisseau. Plus tard, en même temps que son intensité diminue, elle se localise au trajet veineux. Enfin, arrivée à la dernière période de la maladie, elle n’existe plus spontanément, mais la pression la ré- veille. Cette augmentation de la douleur par la pression est un symptôme capital dans l’espèce et qui mérite de fixer notre attention. Si la veine atteinte est superficielle, la pression peut se faire sur une assez grande étendue, partout où existe la rougeur et le gonflement. Si a u contraire, il s’agit d’une veine profonde (cas habituel au membre inférieur), elle doit se faire en certains points correspondants à des an- neaux fibreux, a celui du soléaire par exemple. Dans notre cas la veine était superficielle, mais, si au début la dou- leur à la pression était généralisée, à la fin elle était loca- lisée, surtout au coude. En pressant sur cette région le long de la veine enflammée, alors que la rougeur et l’induration avaient disparu totalement sur presque toute son étendue, on provoquait encore une douleur vive mais limitée. Et même au début, quand la douleur était répandue sur toute la longueur du bras, on pouvait encore, chez notre ma-