De quelques phénomènes consécutifs aux contusions des troncs nerveux du bras et à des lésions diverses des branches nerveuses digitales (étude clinique) : avec quelques considérations sur la distribution anatomique des nerfs collatéraux des doigts / par J. Ch. Avezou.

  • Avezou, Jean Charles.
Date:
1879
Catalogue details

Licence: Public Domain Mark

Credit: De quelques phénomènes consécutifs aux contusions des troncs nerveux du bras et à des lésions diverses des branches nerveuses digitales (étude clinique) : avec quelques considérations sur la distribution anatomique des nerfs collatéraux des doigts / par J. Ch. Avezou. Source: Wellcome Collection.

Provider: This material has been provided by The Royal College of Surgeons of England. The original may be consulted at The Royal College of Surgeons of England.

    135/148 (page 131)
    vu, clans un certain nombre de cas, les accidents détermi- nés par la contusion d’un nerf du bras s’étendre à diverses parties placées sous la dépendance d’autres branches du plexus brachial. Y a-t-il eu névrite ascendante se propa- geant jusqu’à l’origine du nerf à la moelle? Gettenévrite ascendante,en envahissant la moelle, a-t-elle j lésé les noyaux d’origine des branches du plexus brachial et amené des altérations consécutives dans les territoires placés sous la dépendance de ces branches? II est bien difficile de se prononcer d’une manière absolue en faveur de cette hypothèse, parce qu’on n’a pu jusqu’ici faire la vérification anatomique chez l’homme. Quant aux accidents névropathiques qui s’observent dans I les viscères et sur les membres du côté opposé à la lésion j primitive, on a invoqué, pour en rendre compte, des lésions I médullaires constantes. PourM. Pineau (1) et M. Etienne (2) la chose ne parait pas douteuse; ces deux auteurs I s’appuient sur les expériences que nous avons rapportées. En dehors de la névrite ascendante, on a fait intervenir aussi l’hypothèse d’une irritation transmise à la moelle par le traumatisme, sans que le bout supérieur du nerf soit le I siège d’aucune lésion anatomique. Il se produirait sans névrite, cela a été constaté sur les j animaux, l’atrophie d’un certain nombre d’éléments de la moelle : cette altération qui, dans certains cas, n’amène pas d’accidents, agirait dans d’autres cas comme une sorte d’é- pine irritative, et provoquerait, à une époque plus ou moins i éloignée, des lésions dans le territoire de nerfs qui n’avaient pas été blessés. M. Vulpian a reproduit dans ses Cliniques de la Charité (p. léô) une observation qui semblerait confirmer cette hypothèse; «Un soldat est blessé en 18*70 à Reischofi’en, par un éclat d’obus qui fait une petite plaie superficielle au bas (1) Pineau. De quelques accidents névropathiques à distance observés tar- divement à la suite de lésions des nerfs. (Thèse de Paris, 1877.) (2) Etienne. Essai sxir les troubles médullaires que peitvent engendrer les ésions traumatiques des nerfs, (Thèse de Paris, 1878.)