Deuxième lettre / [M.H. Berriat?].

  • Berriat, H.
Date:
[1844]
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Credit: Deuxième lettre / [M.H. Berriat?]. Source: Wellcome Collection.

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    Grenoble, le 29 mars 1844. \ DEUXIÈME LETTRE. ANCIEN CONSERVATEUR DES HYPOTHÈQUES , Président de la Commission de commandite; Société de la lotte-les-Bains. (i) Monsieur , Vous n’avez fait aucune réponse à ma lettre du 20; je le pressentais. Ainsi vous n’acceptez pas la polémique à laquelle je vous ai convié. Ainsi vous voulez continuer la marche clandestine que votre société n’a cessé de suivre depuis sa naissance... Fort du témoignage de votre conscience, vous ne voulez pas que vos concitoyens viennent applaudir à cette (I ) Au moment où l’impression de la présente lettre allait commencer, nous avons pris connaissance des observations de M. Perrard , jointes au Courrier de l’Isère du 50 mars. Nous y avons trouvé un grand nombre d’inexactitudes et de citations erronnées ; nous les relèverons dans notre troisième lettre. Pour le moment nous nous bornerons au petit nombre de réflexions suivantes : M. Perrard nous demande, en vertu de quel droit nous venons nous immiscer dans les affaires de la société : Ce droit, nous le tenons des quatre cinquièmes au moins de la population de Grenoble, en vertu de mandat donné dans deux assemblées solennelles, et revêtu de Trois mille signatures; nous le tenons de cotte population que l’on avait leurrée d’un espoir que, sans cause légitime, et sans que rien ne puisse le justifier , ceux-là même qui s’étalent engagés envers elle , veulent lui ravir à jamais. Ce droit, la déclaration môme, donnée le IG août, par ceux qui constituè¬ rent la société, le reconnaît et le consacre implicitement. M. Perrard nous trouve ensuite véhément ! cola peut être; car nous sommes profondément émus, par le tableau que nous avons eu mille fois sous les yeux, de l’infortune de nos concitoyens accablés parla souffrance et le besoin; parce que nous nous en sommes journellement entretenu, avec les pieuses dames de quartier et les dignes pasteurs de nos cinq pa¬ roisses ; parce que nous nous sommes trouvé , non moins fréquemment ; dans la mansarde et le réduit du pauvre, où ces misères inombrables se trouvaient étalées. C’est pour cela que nous poursuivons, avec une cons¬ tance que rien ne saurait affaiblir , l’accomplissement d’une grande créa¬ tion , où la plupart de ces souffrances et de ces maux seraient guéris ou