Joseph Rivière / [Raymond Molinery].

  • Molinery, Raymond.
Date:
1931
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Credit: Joseph Rivière / [Raymond Molinery]. Source: Wellcome Collection.

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    vint d’uliliscr celte nouvelle modalité d’application du courant de haute fréquence à une petite plaie torpide et résistante que le malade por¬ tait à la main. Il engagea donc ce dernier à approcher sa main du solénoïde et à exposer sa plaie à une série de petites étincelles. Huit jours après, le mal était guéri sans laisser de cicatrice. Très intéressé par ce traitement nouveau, il écrivit à ses confrères de lui envoyer leurs cancéreux inopérables, afin de les faire bénéficier de la méthode qui venait de se révéler à lui. C'est ainsi qu’il fut amené à présenter au premier Congrès international d’Electrologie et de Radiologie médicales de Paris, 1900, les tout premiers cas de tumeurs malignes traités par les étincelles et les effluves de haute fréquence, et aussi un cas d’épithéiioma du col utérin, traité à l’aide d’aiguilles de platine reliées au courant de basse fréquence du petit solénoïde de d’Arsonval; ce qui constitue à vrai dire la méthode électro-diather- mique chirurgicale dont il est tant parlé actuellement; le couteau dia- thermique a remplacé l’aiguille. Rivière parla, dès cette époque, de Vélimination des masses néo¬ plasiques sous forme de produits nécrobiotiques, de la lymphorée, qui suivait Vapplication, de la disparition de la fétidité de l’ichor et de la cicatrice souple et esthétique. Cette méthode est, aujourd’hui, d’application journalière en Améri¬ que et dans nos hôpitaux. Notre confrère ajoute : « Dès ma communication de 1903 à l'Académie de médecine, j’avais attiré l’attention sur le fait que des doses massives de rayons X suffisam¬ ment pénétrants, appliqués pendant quinze jours successifs (bobine de 40 centimètres d’étincelles) avaient radicalement guéri une malade atteinte de tumeur maligne généralisée, avec manifestations profondes et cachexie in extremis. Les deux méthodes de scintillations et de radiations intensives, avant et pendant (brèche opératoire, voir notre communication au premier Con¬ grès international d’Electrologie et de Radiologie médicales, C. R. des séances du Congrès, page 773, Paris, 1900), ainsi qu’à la suite de l’opéra¬ tion, constituent ce que j’ai appelé « la cytolyse du cancer ». Nous avons, dès 1900 (premier Congrès international d’Electrologie et de Radiologie médicales, Paris, juillet-août 1900), et en 1903, mis en pleine lumière l’action spécifique élective de scintillations alto fréquentes (étin¬ celles et effluves), et des rayons X, sur la cellule néoformée, anarchique d’après nous. Celte cellule, insuffisamment rattachée à l’économie (par la névrarcliie ataviqüe), est définitivement frappée de mort, alors que la vita¬ lité des tissus normaux se trouve augmentée, au grand avantage de leur processus de défense et de réparation ; opinion confirmée beaucoup plus tard par les expériences de laboratoires faites à Bordeaux. Nous avons à ces deux époques, successivement, signalé : la régression des ganglions, la résolution des œdèmes, la lymphorée libératrice. Nous avons montré l’ichor fétide remplacé par une sérosité de meilleur aloi, les cicatrices revêtant une souplesse parfaite et de caractère esthétique.