Du syndrome cardio-vasculaire prétuberculeux : thèse présentée et publiquement soutenue devant la Faculté de médecine de Montpellier le 30 mai 1902 / par Ernest Blanchon.

  • Blanchon, Ernest, 1876-
Date:
1902
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Credit: Du syndrome cardio-vasculaire prétuberculeux : thèse présentée et publiquement soutenue devant la Faculté de médecine de Montpellier le 30 mai 1902 / par Ernest Blanchon. Source: Wellcome Collection.

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    les pulsations sont encore régulières, l'arythmie étant exceptionnelle. 11 est un autre caractère du pouls des tuberculeux très intéressant à étudier et qui a été très bien défini dans la thèse de Papillon : nous voulons parler de la sictbililé. Le changement de position aurait peu d’influencesur le rythme du pouls ; ce signe n’existerait que dans la période initiale et disparaîtrait souvent de bonne heure. On sait que chez un sujet sain le nombre de pulsations varie suivant qu’il est debout ou couché; le cœur battrait plus vite dans la position verticale. Chez le tuberculeux au début, qu’il soit couché ou debout, h* degré de fréquence ne varie pas, on constate le même nombre de pulsations pendant toute la durée de l'examen. Lu même temps, il y a abaissement de la pression artérielle, hypotension qui existerait avant l'apparition de tout signe stéthoscopique. Dans une récente communication au Congrès de médecine de Toulouse, MM. Grasset et Calmette, tout en reconnaissant que tous les tuberculeux hypotendus ne sont pas instables, ont insisté sur l'instabilité du pouls et ses rapports avec l'hypotension. Alors que sur un individu sain ils trouvent une différence de (» à 8 ou 10 pulsations, suivant qu’ils l’examinent assis ou debout, chez certains malades hypotendus celte différence est de 10, 20, 20 pulsations. L’instabilité du pouls serait un signe d'hypotension artérielle, mais l’hypotension arté- rielle ne s’accompagnerait pas toujours d’instabilité du pouls. Il ne nous a pas été permis d’examiner nos malades au point de vue de la tension artérielle d’une façon exacte; nous avons seulement constaté que le pouls restait stable pendant toute la durée de l’examen sur deux de nos tuberculeux, et nous ne pouvons rien conclure de nos