Thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le 26 août 1840 / par Henri-Alexandre Cavanhac.

  • Cavanhac, Henri Alexandre.
Date:
1840
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Credit: Thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le 26 août 1840 / par Henri-Alexandre Cavanhac. Source: Wellcome Collection.

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    graves qui forcent non-seulement le chirurgien à suspendre l’opération, mais encore à la remettre à un temps plus ou moins éloigné, et qui sont le point de départ des phlegmasies abdominales dont la mort des opérés est trop souvent la conséquence. Le volume des calculs .entraîne souvent des désordres d’une autre nature : les fragments nom- breux qui proviennent de diverses tentatives de broiement , présentent des formes anguleuses très- fréquentes , dont le diamètre l’emporte sur celui du ' canal de l’urètre. Comme le eol de la vessie est plus large que le reste du conduit urétral, ces débris s’y • arrêtent facilement; mais arrivés à la portion mem- braneuse ou au niveau du bulbe, ils nepeuventaller plus loin, et de-là des inflammations locales et des déchirures de la plus grande gravité. Il n’est pas rare qu’il se présente des cas dans lesquels l’opérateur est obligé de pratiquer la taille après plusieurs séances de lithotritie, parce que des fragments de pierre se sont engagés dans la portion prostatique de 1 urètre. D autres fois les malades sont si fatigués et indisposés par la succession de nombreuses séances, que la lithotomie périnéale devient la seule chance de salut. Aussi jamais l’opé- rateur ne mettra trop de soin à s’assurer par des recherches minutieuses et sévères des dimensions des corps étrangers sur lesquels il se propose d’agir.i Quel est donc le volume dont la lithotritie s’ac-