De la gale et de son nouveau traitement / par M. Rieumes ... mémoire fait d'après l'ordre de M. le Ministre de la Guerre.

  • Mutel, Philippe
Date:
1840
Catalogue details

Licence: Public Domain Mark

Credit: De la gale et de son nouveau traitement / par M. Rieumes ... mémoire fait d'après l'ordre de M. le Ministre de la Guerre. Source: Wellcome Collection.

    10/68 (page 6)
    jjisect.^l. VIJ1752 à 1778,7 part, en 8 t’o/. m-4°. Ourro^^e qui forme un supplément indispensable aux mémoires de Réaumitr. Au dire de Prirgle, Leeuwenhoeck, si célèbre par ses observalions sur les globules du sang, dont Texislence a été bien constatée depuis, aurait aussi, à l’aide du nncroscope, reconnu des petits insectes dans les pustules des galeux; mais on sait que ce physicien a décrit bien des choses qu’il n’avait pas vues. D’ailleurs , les grands sbservaleurs du nord, tels que îSwannnerdam et Réaumur , ne nous ont laissé, à cet égard , rien qui nous indique que Vacarus se soit présenté à leurs investigations. W ichinan , médecin banovrien, fait encore mention de Vacarus dans un ouvrage publié en 1786, sur VEtiologie de la gale., dont on donna ensuite une notice avec figures dans le journal de Londres, année 1788. La question de Vacarus avait tellement fixé l’attention, que l’habile antomologiste allemand, Jean-Auguste-Ephraiui (joëze, l’un des fondateurs de la société d’histoire naturelle de Berlin, si recommandable pour avoir contribué à debrouill er l’histoire des vers iniestinaux, vérifia, de ses propres yeux, les assertions et les figures données parAVichman. Schiwiebe , examina soigneusement le ciron chez des sujets de différens âges et de différent sexe. 11 remarqua cet insecte dans les rides de la peau , surtout au bord des vésicules. 11 le tira et le mit sous le rriicroscope afin de voir comment il dépose ses œufs, ce qu’il fait, assure-t-il, très-promptement. Enfin , s’il faut l’en croire, plusieurs de ces acarus vécurent plusieurs jours hors du corps. A tous ces faits, qui ne setnblent déjà plus permettre de révoquer en doute l’existence d’un insecte sui generis dans les vésicules de la gale, faut-il en ajouter quelques autres d’un aussi grand poids? Je citerai Morgagni qui, avec Bonet, fit faire un si grand pas à l’anatomie pathologique, et dont les écrits sont si remarquables. Cet analomlsle fil ouvrir devant