Memoire sur le prix de la pension & des exercices qui se donnent à l'École de Mathématiques et des Sciences relatives au Génie et a l'Artillerie, du fauxbourg S. Jacques, derriere l'Observatoire, / Par le Sieur Bouffer, Professeur.

  • Bouffer, active 1766.
Date:
[c.1766]
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Credit: Memoire sur le prix de la pension & des exercices qui se donnent à l'École de Mathématiques et des Sciences relatives au Génie et a l'Artillerie, du fauxbourg S. Jacques, derriere l'Observatoire, / Par le Sieur Bouffer, Professeur. Source: Wellcome Collection.

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    de Théorie dans l’arriere faifon on les conduit en campagne aux environs de Paris pour leur donner des leçons de pratique. Ces leçons confiftent à lever différens Plans Topographi¬ ques , à détailler la carte d’un pays dans le goût des Ingé¬ nieurs, à tracer fur le terreinavec des jalons, des batteries de canon ôc mortier, ainfi que divers ouvrages de fortification, comme on l’a dit dans le Profpe&us à l’article VI. Enfin on leurapprend généralement à exercerpar pratique toutes les cpé- . rations de Trigonométrie, autrement dit de Géométrie prati¬ que. Ces leçons-fe donnent deux ou trois fois par femaine pen¬ dant les mois de Septembre ôc Oélobre , ôc aucun éleve n’y eft admis qu’il n’ait préalablement acquis les connoiflances prélimi¬ naires & reçu le confentement de Mefiieurs leurs parens. On fait payer à chacun des Eleves qu’on amene à ces leçons vingt- quatre fols par fortie, vu les dépenfes extraordinaires qu’on eft obligé de faire pour la fourniture des inftrumens, ôc la folde de plufieurs hommes qu’il faut employer. On ne fe charge de faire donner aux Elevés aucun àutre exercices que ceux des Mathématiques ôc des Sciences rela¬ tives au Génie ôc à l’Artillerie, qui font la feule ôc principale dtude de notre école, l’expérience nous ayant convaincu qu’el- . les demandent toute l’application d’un homme Ôc particulicre- mes des jeunes gens, ôc que les autres exercices ne fervent qu’à les diftraire; en conféquence nous avons rejetté tout ce qui pourroit retarder les progrès de nos Eleves pour ne nous occu¬ per uniquement que des études qui doivent faire l’objet de leurs examens. Quant aux jeunes Penfionnaires qui n’ont pas encore fait leur première communion on en remettra le foin à un Prêtre chargé de cette inftruélion, ôc qui veillera fur tous les devoirs chrétiens de nos Eleves. On prévient Mefiieurs les parens, que pojir maintenir le bon ordre on ne laifie jamais fortirfeul les Eleves de l’école pour aller dans Paris ou aux environs, fous quelque prétexte qu’il puifle être. On ne leur accorde cette grâce qu’en les faifant conduire par un Profefleur, homme fur & fous la garde duquel on peut les confier : par cette fage précaution , on les met à l’abri des liaifons dangereufes qui caufent prefque toujours la perte de la jeuneffe. 11 arrive fouvent qu’on refufe les forties lorf- qu’on eft mécontent destdeyes pour les mortifie;: ôc pour les