Eugenics in race and state.

International Congress of Eugenics 1921 : American Museum of Natural History)

Date:: 1923

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Credit: Eugenics in race and state. Source: Wellcome Collection.

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4 G. V. DE LAPOUGE Un tel cas n'autorise aucunement à prévoir que dans l'avenir toutes les races humaines se fondront en une forme unique, identique sur toute la terre. Je me hâte de le dire pour arrêter l'élan des philanthropes trop Imaginatifs. Le mélange des races chez mes carabes ne s'est fait qu'après l'évolution de chacune d'elles en formes ultimes identiques. Le cas n'a été possible que sous deux influences, l'existence chez tous ces Megodontus de tendances identiques, d'une potentialité identique d'évolu¬ tion, et d'un milieu final identique. Le milieu ne sera jamais identique sur la terre, les potentialités des races humaines ne sont pas parallèles. On peut se demander seulement si toutes les races humaines définies sont bien d'origine monogénique, ce qui compliquerait encore les problèmes de l'anthroposociologie. Je reviens à mes populations mélangées. Ce qui fait que les observa¬ teurs superficiels n'y voient plus de races, c'est qu'ils parlent de la notion de race fabriquée par sélection systématique, dont les individus finissent par être presque tous semblables. Dans la nature, et spécialement chez les peuples mélangés il ne peut en effet rien exister de tel, par définition même, La race subsiste cependant, et par les méthodes d'analyse ethnique, on peut déterminer la proportion de sang de chaque race définie dans une population mélangée. Analyse, parce que nous sommes en présence de phénomène dont l'allure rappelle beaucoup celle de la chimie. Les car¬ actères morphologiques se dissocient et se combinent diversement chez les métis, d'après des lois qui sont pour partie celles de Mendel, pour pattie d'autres plus compliquées, mais dans chaque individu il reste une certaine proportion de caractères de races premières, les exceptions peuvent se réduire aux suivantes. 1. Le cas, très rare, où il s'est constitué une race seconde paraissant fixée, dont les caractères ne sont plus à regarder comme appartenant aux races premières, mais comme devenus propres à la fois à une race première et à la race seconde. 2. Celui, très fréquent quand le sang d'une race est très abondant, où cette race reparaît en nombre dans la plénitude de ses caractères, par exemple H. europeus dans l'Europe du Nord et l'Amérique du Nord. Ce retour de la race dominante est en relation avec la loi de Mendel, mais aussi avec ид phénomène très important, l'élimination de certaines ascendances. Le nombre théoriquement presque infini des combinaisons de caractères ne se réalise pas en pratique. Pour des raisons que nous ignorons, le nombre des combinaisons réalisables chez une population mélangée est assez limité, exactement comme en chimie le nombre des carbonates, des azotates et des sulfates. Pour ces causes que nous ignorons,