Observations sur les restaurations de la face à propos d'un cas de cancroïde à base de lupus / par Ch. Auffret.

  • Auffret, Ch.
Date:
1888
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Credit: Observations sur les restaurations de la face à propos d'un cas de cancroïde à base de lupus / par Ch. Auffret. Source: Wellcome Collection.

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    OBSERVATIONS SIR LES RESTAURATIONS DE LA FACE A PROPOS D’UN CAS DE CANCROÏDE A BASE DE LUPUS PAR LE D> C. AUFFRET PROFESSEUR DE CLINIQUE CHIRURGICALE A BREST Les réparations du visage sont souvent l’objet des médita¬ tions du chirurgien : l’opportunité opératoire, le procédé, l’imprévu dans les mesures à prendre, le succès discutable que l’on poursuit, sont autant de points qui éveillent son attention, qui le préoccupent, avec d’autant plus de raison qu’il se trouve en présence d’altérations plus étendues et plus rebelles. Un cas ancien, datant de plus de huit ans, de lupus profon¬ dément ulcéré de la tempe, des paupières et de la conjonctive bulbaire, qui, pendant ce temps, s’était montré rebelle à tous les traitements, a été le point de départ de ce Mémoire. Je n’ai pas l’intention de faire un travail complet sur les res¬ taurations de la face. Ce sujet a été souvent traité : il ne serait ni intéressant ni nouveau de le redire ici dans ses détails; mais nous remarquerons qu’il s’agit d’une opération journalière, qui s’impose à tout instant dans la pratique, et dont les appli¬ cations multiples n’ont pas été toujours bien définies. Faut-il, ou non, intervenir en toute circonstance avec l’instrument tranchant? Est-il indifférent de se contenter de l’excision, d’avoir recours à l’autoplastie, à la greffe_ou doit-on parfois préférer les caustiques, et quand le doit-on? Malgré des rechu¬ tes souvent inopérables à la suite de lésions qui, d’autres fois, sont opérées sans récidives, doit-on agir quand même et met¬ tre toujours son instrument au service de qui le réclame? Tels sont les points de pratique souvent traités isolément, mais qu’il ne sera peut-être pas inutile de réunir ici pour les lecteurs des Archives. Nous limiterons notre travail. Nous ne parlerons point des difformités congénitales. Nous ne dirons rien non plus de ces horribles mutilations du visage