Des eaux chlorurées-sodiques de Hammam-Melouan : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 15 avril 1905 / par Hippolyte Valby.

  • Valby, Hippolyte, 1847-
Date:
1905
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Credit: Des eaux chlorurées-sodiques de Hammam-Melouan : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 15 avril 1905 / par Hippolyte Valby. Source: Wellcome Collection.

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    y l'ésislcr. Ce (|iii a lait dire à Diiclaux (|ue la lumière solaire es( I ageni d assainissement à la lois le plus univej'sel, le plus ('conomifpie el le plus actif aiicpiel puisse avoir recours 1 iiy- giène pi‘ivce el publicpie. » (A. Robin) 11]. (( Xous resseidoiis meme une impression de bien-être lors- que le soleil paraît, et l’énergie vitale qui se manifeste alors chez nous, comme cliez les animaux, est due aux rayons chi- miques. La lumière est donc un agent stimulant du système nerveux. (( La pigmentaticm de la peau est due à son action directe sur les éléments cellulaires. » (l) Dans nn de nos voyages au M’ Zab, un chameau trop chargé, tomba, fut sacrifié et abandonné. Nous n’étions pas à 200 mètres de lui que le ciel d’un beau bleu fut peu k peu marqué d’une douzaine de points noirs de plus en plus visibles. En une minute,ces points noirs étaient sur le chameau C’étaient d'immenses vautours attirés par l’espoir d’un plantureux repas. On entendait leurs cris et le bruit de leurs abes ; on les voyait se battre et déchiqueter l’animal. A leur ardeur, à leur voracité nous ne doutions nullement de la prompte disparition du sujet. Le chamelier nous affirma qu’il ne serait pas entièrement mangé. En effet, dix ou onze jours ensuite, en rentrant dans la civilisation, en suivant cette piste semée de loin en loin d’ossements blanchis par le temps et le soleil et appelée par les Ponts et Chaussées, route nationale n*’ l,quel ne fut pas notre étonnement de retrouver le chameau privé seulement de ses parties molles, yeux el viscères. La chaleur, la lumière, la sécheresse avaient fait subir à la carcasse desséchée un véritable boucanage. Elle résonnait comme un gong, sous le choc de nos bâtons lerrés et ne répandait aucune odeur ; les vautours, les chacals, les microbes eux-mêmes n’avaient plus la possibilité de continuer leurs missions. Ils durent attendre 4 à 5 mois que la première pluie ait pu donner à la dépouille du chameau le peu d’humidité et d'élasticité nécessaires pour la faire redevenir comestible.