Volume 6

XV Congrès International de Médecine : Lisbonne, 19-26 avril 1906.

International Medical Congress 1906 : Lisbon, Portugal)

Date:: 1906

Catalogue details

Licence: Attribution-NonCommercial 4.0 International (CC BY-NC 4.0)

Credit: XV Congrès International de Médecine : Lisbonne, 19-26 avril 1906. Source: Wellcome Collection.

405/542 (page 393)

me qui lui ai domié ces bains, et si j'ai pu constater que la vio- lence des quintes a été frappée après le premier bain, je ne dois pas vous cacher mon étonnement par l’effacement des quintes après le sixième bain. Au moment des bains, les exsudats de l’appareil respiratoire sortent abondamment et facilement. Au troisième jour, avec le neuvième bain, le traitement est fini, et une simple bronchite restait, pour disparaître à la fin de deux semaines sous l’action du baume de Tolu et terpinol et de pro- menades à la campagne. .le ne vous fatigue pas avec l’indication de quelques dizaines d’observations similaires et de quelques autres où, la période des (piintes n'étant pas encore arrivée, j’obtins un effet abortif. Au commencement de la période d’état et pendant toute cette période même, ce traitement l’emporte de beaucoup sur l’action de toutes les autres médications. Les contre-indications n’ont rien de spécial. En résumé; De l'examen clinique de 300 malades, à l’occasion d’une épi- démie de coqueluche, j'ai conclu: 1) que les agents chimiques ont une efficacité presque nulle sur la marche de la maladie; 2) que les bains chauds de 40-42'^ C., d'une durée de 15 mi- nutes et renouvelés toutes les 6, 8 ou 12 heures, constituent le vrai traitement de ce terrible morbus; 3) que ces bains ont un effet abortif sûr, dans la première période; 41 qu’ils donnent à la maladie un cachet de bénignité caracté- ristique et incomparable avec les résultats de tout autre agent théra- peutique, au commencement de la seconde période; 5 qu’ils constituent le meilleur traitement jusqu’à la période de déclin; G) que les agents médicamenteux les plus profitables dans la thérapeutique symptomatique sont le terpinol, la belladone, l’ipé- ca, l’eucalyptus et l’euquinine. Discussion ^r. Dias d’.^lmeida-: Je ne suis pas d’avis que les agents chimiques soient d’une efticacité presque nulle. Pour moi, la difficulté c’est de trouver la dose effi- cace, parce qu on risque, pour y arriver, d’atteindre la dose toxique. Un enfant avala par niégarde, en une seule fois, une dose de bromoforme qui devait suffire