Études sur quelques procédés & produits de parfumerie ... / [Lautier fils].

  • Lautier Fils.
Date:
1905
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Credit: Études sur quelques procédés & produits de parfumerie ... / [Lautier fils]. Source: Wellcome Collection.

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    puissent pas se traiter par macération, cette méthode étant bien moins coûteuse que l’enfleurage, puisque, en résumé, le résultat auquel, on arrive dans les deux cas est une solution du parfum , soit dans la graisse, soit dans la fixatine ? S’il en est ainsi, c’est que la pratique a montré que certaines fleurs, traitées par macé- ration, donnent un produit de qualité très inférieure ; l'odeur de la fleur fraîche est souillée par une odeur étrangère désagréable qui rend le procédé inapplicable; cette odeur étrangère a reçu le nom de « goût de cuit » par les praticiens. Beaucoup de personnes croient avoir trouvé l’explication de ce fait, en disant que le parfum de ces fleurs ne peut pas subir l’action de la chaleur sans décomposition et que la diflerence du parfum, existant entre les deux produits, serait du même ordre, par exem- ple , que celle qui existe entre les résultats obtenus par distillation et par macération ou enfleurage. Cette expli- cation est complètement erronée ; si nous prenons le jasmin , par exemple, qui présente ces faits avec la plus grande intensité, il est de notoriété que la matière odorante obtenue par enfleurage peut être chauffée à la température de 100° et même plus, sans altération aucune. Pour mettre les pommades au jasmin en boîtes, on est bien obligé de chaufler la graisse jusqu’à son point de ramollissement : les pommades ne sont pas détériorées de ce fait. Ce n’est donc pas de ce côté qu’il faut chercher la solution de ce problème, mais bien dans l’étude des produits étrangers au parfum et accompagnant celui-ci dans la fleur ; ce qui lait que le produit obtenu par macération diffère de celui obtenu par enfleurage, ce n’est pas que la matière odorante, dans la macéra- tion, a subi une transformation ou une décomposition, mais bien que la graisse, à côté du parfum, a dissout des matières étrangères qui, par l’action de la chaleur, donnent naissance à ces produits d’odeur désagréable qui masquent l’odeur véritable de la fleur. 11 serait très utile pour la parfumerie de rechercher quels sont ces composants, car, une fois leur étude faite, leur élimination pourrait s’opérer, ou bien on pourrait éviter leur solution