Notice sur les violettes de la Vallée du Rhin, depuis Bâle jusqu'à Mayence, des Vosges et de la Forêt-noire / Frédéric Kirschleger.

  • Kirschleger, Frédéric, 1804-1869.
Date:
[1840?]
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Credit: Notice sur les violettes de la Vallée du Rhin, depuis Bâle jusqu'à Mayence, des Vosges et de la Forêt-noire / Frédéric Kirschleger. Source: Wellcome Collection.

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    Ludit caulibus strictis cæspilosis, vel caulibus elongatis flaccidis (Cf. Icon. nostr., fig. 12); foliis cordato-oblongis, vel cordato-lanceolatis, inferloribus sæpe ovato-lanceolatis, et stipulis petiolo brevioribus sub- longioribusve (cf. Icon. nostr., fig. 11, quæ représentât V. Billotii, Schultz, Flor. exsicc. cent. 1). In nemoribus humidis major evadit foliis subacuminatis (cf. Icon. nostr., fig. i5). Ce K. slagnina est extrêmement variable, chaque localité le fait changer d’aspect; d’une part il se rattache au V. elalior, quand celui-ci croît dans la terre vaseuse (nous possédons plusieurs échantillons recueillis aux environs de Benfeld par M. Nicklès, dans des prairies boueuses ombragées, qu’il est impossible de rap- porter avec certitude, soit au K. elatior, soit au V. slagnina; ils tiennent un parfait juste-milieu entre ces deux fausses espèces); d’autre part le K. stagnina se rap- proche, par une foule de formes intermédiaires, de notre K. Kochii, dont le slagnina (type) diffère par des fleurs plus petites, un éperon plus grêle et des feuilles ordinairement plus étroites. M. Koch lui-même ne distingue le K. stagnina de son V. Ruppii (notre K. Kochii) que par ces mots : « K. stagnina dijfert foliis angusiioribus ; oblongo-lanceolaiis, pallide viridioribus et floribus lctcleisn (!!!). Il nous est impossible de croire que M. Koch ait voulu fonder une espece sur de semblables caractères. Enfin, le V. stagnina passe à travers le fameux K. Billotii, Schultz, au K. pralensis, Koch, la forme la plus gracieuse et la plus angustifoliée des Violettes canines à feuilles de pêcher. En effet, ce V. Billotii a généralement les feuilles supérieures du K. stagnina et les stipules du K. pralensis, Koch. Aussi M. Schultz, en trouvant cette forme intermédiaire dans les prairies humides du Murrhof à Strasbourg, ne sut mieux faire que de l’élever au rang d’une espèce, puisqu’en effet les échantillons qu’il avait sous les yeux ne coïncidaient pas par- faitement avec les descriptions des K. stagnina et pralensis de Koch. Tel est l’origine du V. Billotii, Schultz, qui mérite d’ailleurs autant de respect qu’une foule d’autres espèces de Violettes créées par les auteurs modernes. y. Pralensis{Koch!). Gracilis ! caulibus cespitosis (1 decim.) erectis, fruc- tiferis elongatis valde dissimilibus ; foliis infer. ovato-oblongis super, ovato-lanceolatis, stipulis lanceolato-linearibus foliaceis dentalis vel inciso - pinnatifidis, vel poslice subintegris, petiolo plus minus alato pierumque longioribus; flore lacteo vel pallide lilacino vel dilute violaceo, rarius cæruleo, calcare albido, crassiusculo append. cal. sublongiore; pedunculis floriferis pierumque folio duplo longioribus. V. pralensis, M. et K. D. Fl. II. 267. Koch, Synops. 86. V. lactea, Koch et Ziz., Cat. Palat., p. 6. Fries, Nov. fl. suec., p. 86, V. persicifolici, Lun K, En. hort. Berol., p. 240.