Recherches sur la forme du thorax et sur le rapport entre la production de travail musculaire et le mécanisme de la respiration des sujets entrainés / par M. G. Demeny.

  • Demeny, G.
Date:
[1889?]
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Credit: Recherches sur la forme du thorax et sur le rapport entre la production de travail musculaire et le mécanisme de la respiration des sujets entrainés / par M. G. Demeny. Source: Wellcome Collection.

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    Extrait des comptes rendus des séances de la Société de Biologie. Séance du 13 avril 1889. Recherches sur la forme du thorax et sur le rapport entre la PRODUCTION DE TRAVAIL MUSCULAIRE ET LE MÉCANISME DE LA RESPIRATION DES SUJETS ENTRAINES, ■ • * > . ' 0\ .A O * ' ¥ par M. G. Demeny. On sait depuis longtemps que l'entraînement fait subir au mécanisme de la respiration des modifications importantes, modifications qui ont pour effet d’activer la ventilation du poumon. Chez des sujets choisis à l’école de gymnastique militaire de Joinville- le-Pont, M. Marey avait constaté, au moyen du pneumographe, après six mois d’entraînement à des exercices variés, que le rythme des mouvements respiratoires avait diminué, tandis que leur amplitude avait presque qua¬ druplé; de plus, ces modifications persistaient dans le repos musculaire et étaient définitivement acquises. Intéressé par ces résultats, nous avons voulu pousser plus loin ces recherches et examiner de près, par des moyens précis, comment se faisait le mécanisme de f ampliation thoracique dans l’inspiration, et quelle était la forme du thorax des sujets entraînés. A cet effet, nous avons construit une série d’instruments de mesure qui donnent des indications de nature graphique et qui sont : Un compas thoracique enregistreur ; Un thoracomètre ; Un appareil inscripteur des profils ; Un spiromètre enregistreur. Ces instruments, décrits dans une note à l’Académie des sciences (1), nous ont servi dans nos recherches ; mais nous en avons ajouté un autre qui permet de prendre en vraie grandeur et en une seule fois les sections verticales du corps, en particulier les sections du tronc, par un plan médian antéro-postérieur. L’instrument se compose en principe d’un compas d’épaisseur, dont les deux branches terminées par des galets et rappelées par des ressorts, s’appuient constamment sur la ligne médiane du corps. Les deux axes de ces branches de compas sont distincts, parallèles et dans un même plan horizontal. Ils laissent entre eux un écartement plus grand que l’épaisseur du corps. De plus, ces axes fixés à un chariot équilibré peuvent se mouvoir verticalement en entraînant les branches du compas pendant que les extrémités roulent le long de la section du thorax que l’on désire étudier. (t) Comptes rendus de CAcadémie des sciences du 7 mai 1888.