Xanthome : article / par H. Feulard.

  • Feulard, H.
Date:
[1889?]
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Credit: Xanthome : article / par H. Feulard. Source: Wellcome Collection.

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    XANTHIUM. Voij. Lampourde. j - \ f % XANTHOCARPINE. Matière colorante jaune renfermée, selon Cuzent,\dans le suc à'Inocarpus edulis. L. Un. S y. XAXTHOCBÏMUS. Genre de plantes de la famille des Clusiacées, établi par Roxburgh (PL Coromand., II, p. 51), mais qui ne forme plus aujourd’hui qu’une section du genre Garcinia L. L’espèce la plus importante, X. picto- rius Roxb. (Garcinia Xanthochymus Hook. f.) est un arbre de l’Inde qui pro¬ duit une résine en larmes, d’un vert jaunâtre, analogue à la gomme-gutte, mais de qualité très-inférieure (voÿ. Garcinia). Ed. Lef. XAXTUOGÈne. Nom donné par Ilope à une matière colorante qui paraît très répandue dans les fleurs, formant avec les acides des solutions incolores, et donnant avec les alcalis des solutions d’un beau jaune. Cette matière, signalée par Marquart sous le nom de résine des fleurs, n’est autre chose que la xan- théine de Martens. Suivant Filhol, c’est une matière fine, amorphe, d’un jaune verdâtre, soluble dans l’eau, l’alcool et l’éther; elle serait analogue, mais non identique, à la lutoléine et à la xanthéine de Cloëz et Frémy. Son histoire chimique est encore à faire. Edme Bourgoin. Bibliographie. — Filhol. Comptes rendus, t. L, 545, — IIope. Journ. f. prakt. Ch., t. X, 262. — Martens. Instit., p. 168, 1855. E. B. XANT H OLÉINE. Itier a donné ce nom à une matière colorante jaune qu’on peut retirer des tiges du Sorghum saccharatum; elle est accompagnée d’une autre matière colorante rouge, la purpur oléine, analogue au rouge de garance (Comptes rendus, t. XLIV, 18). Edme Bourgoin. XANTIIOASE. XANTEIOXIA. XAXïHÉLASMV. Synonymie ANCIENNE : Plaques jaunes des paupières (Rayer). — Vitiligoidea (Àddison et Gull).— Molluscum sebaceum, papulæ et laminæ flavæ epithelii cutis (Er. Wilson). — Molluscum cholestérique (Bazin). —Fibrome lipomatode (Virchow). Historique. Si le premier travail d’ensemble qui fait du xanthélasma une entité morbide est le mémoire publié en 1851 par Addison et Gull, et dans lequel ils étudiaient cette maladie sous le nom de vitiligoidea, il est juste de rappeler que, bien avant eux, Rayer, dans son excellent Traité des maladies de la peau (atlas, pl. VIII, n° 16, etpl. XXII, fig. 15. Paris, 1855), avait figuré deux types, le second surtout, remarquables de cette affection. Le numéro 16 de la planche 15, un peu imparfait, porte l’indication suivante : « Plaques jaunes, folliculeuses, développées sur la paupière supérieure; l’épiderme détaché par la macération est renversé pour qu’elles soient mises à nu. De semblables plaques sont représentées planche XXII, figure 15, telles qu’on les voit pendant la vie. » Et ce second type, qui figure dans la planche consacrée aux altérations du pig¬ ment, est absolument remarquable. Il est étiqueté: « Plaques jaunes disposées d’une manière symétrique sur les paupières des deux yeux. » Toutefois cette très-intéressante remarque de Rayer avait passé inaperçue et, de bonne foi, Addison et Gull crurent être les premiers à décrire la maladie qui nous occupe. Le nom de vitiligoidea, choisi par eux, avait le tort d’établir quelque confu¬ sion avec cette autre affection cutanée qui s’appelle le vitiligo, et qui en