Le képhir (ferment et boisson thérapeutique préparés avec du lait de vache) : histoire, préparation, composition de la boisson, morphologie du ferment, ses maladies, valeur physiologique et thérapeutique du képhir / W. Podwyssotsky ; traduit d'après la cinquième édition russe, notablement modifiée et augmentée par S. Broido et P. Eliacheff ; avec préface de G. Hayem.

  • Podvysotskiĭ, Vladimir Valerianovich, 1857-1913.
Date:
1902
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Credit: Le képhir (ferment et boisson thérapeutique préparés avec du lait de vache) : histoire, préparation, composition de la boisson, morphologie du ferment, ses maladies, valeur physiologique et thérapeutique du képhir / W. Podwyssotsky ; traduit d'après la cinquième édition russe, notablement modifiée et augmentée par S. Broido et P. Eliacheff ; avec préface de G. Hayem. Source: Wellcome Collection.

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    pauvre eu niK^Iéiiies que le lait de vaelie, mais cuîIIc <linereiiee esl tellement faible (ju’oii peut lu négli^'-er. i^uiscpi’il esl démoiili'é aujourd’hui (|ue toutes les va- riétés de lait eontiemient les mômes variétés d’albumi- noïdes, il faut admotlre que, aj)rès le lait de femme, c’est No:s le lait de jument, mais hien le lait de vache, ÉTENDU d’eau ET BOUILLI, QUI CONSTITUE LE LAIT LE MEIL- LEUR POUR l’homme. Le lait de jument diffère, en effet, beaucoup, quantitativement parlant, du lait de femme. \oici le pourcentage de matières albuminoïdes et de sucre dans les laits de femme, de jument et de vache : Albuminoïdes. Sucre . . I.AIT DE FEMME 2,8 4,8 LAIT DE VACHE 5,4 4, LAIT DE JiraiEST 1,6 8, Voici, en outre, les moyennes de la teneur de ces trois sortes de lait en matières azotées, graisse et lac- tose, tirées de nombreuses analyses de divers chimistes. 100 parties de lait contiennent : LAIT LAIT LAIT DE FEMME DE VACHE DE JUMENT Matières azotées et sels. . 2,2 4,3 2,1 Graisses 2,9 3,8 1,4 Lactose . 6,4 4,5 5,7 Ce tableau montre que le lait de jument est plus pauvre que le lait de femme, et cela dans toutes ses parties constituantes, tandis que le lait de vache est plus pauvre que le lait de femme seulement en lactose, mais est plus riche que lui en graisse et en albumi- noïdes. Il SLifiit donc d’étendre le lait de vache de 1/2 ou 1/3 d’eau, de le faire bouillir et d’y ajouter un peu de sucre pour qu’il devienne presque complètement identique, par sa digestibilité et ses qualités nutritives, J ^u lait de femme. A ces deux derniers points de vue (digestion et nutrition), on ne peut pas considérer le