Conduite des eaux de la Motte Saint-Martin jusque dans Grenoble (Faubourg Saint-Joseph) et considérations sur létablissement thermal civil et militaire dont cette ville pourrait être dotée / [M.H. Berriat].

  • Berriat, H.
Date:
[1843]
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Credit: Conduite des eaux de la Motte Saint-Martin jusque dans Grenoble (Faubourg Saint-Joseph) et considérations sur létablissement thermal civil et militaire dont cette ville pourrait être dotée / [M.H. Berriat]. Source: Wellcome Collection.

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    OBSfSHTATIOïT QU'IL EST INDISPENSABLE DE LIRE. Un incident imprévu, nous contraint de publier ce mémoire, avant qu’il ne soit terminé. Cet incident, est celui de la formation d’une com¬ pagnie, pour l’exploitation des eaux de la Motte, dans le local même, où leur propriétaire les fait adminisirer aujourd’hui. Ce serait une chose, des plus fâcheuses pour la ville, pour le département et meme pour la Urance, nous ne craignons pas de le dire, que cette cmtreprüe fut conduite à sa fin. Elle frapperait d’une espèce d’interdit, ces thermes puissants. En effet quelque disposition que l’on prenne, il sera tout-à- fait impossible, de faire disparaître en entier, les inconvénients qui sont attachés à la localité. Ce ne pourra jamais, être qu’un établisse¬ ment thermal de quatrième ou cinquième ordre. Nous en avons pour exemple, plusieurs des eaux minérales de France les plus renommées , et qui jouissent d’une réputation plus que séculaire, pour leurs effets thérapeutiques. Elles devraient être fréquentées par un grand nombre de malades ; et cependant, quoique dans des localités, bien moins dé¬ favorables encore que celle de la Molle, elles se trouveyit presque au dernier degré de l’échelle des établissements thermaux envoie de pros¬ périté; sans que l’avenir, puisse leur faire espérer un sensible accrois¬ sement de clientelle. A raison de plusieurs circonstances défavorables, comme l’âpreté ou les vicissitudes du climat; et bien plus encore à cause du peu de ressources, de distractions, d’agréments et d’attraits que la localité peut offrir aux baigneurs ; et cependant encore, sous tous ces rapports, ces localités présentent de bien plus grands avantages que la Motte. Une semblable entreprise ne devrait donc être tentée, que quand il sera bien prouvé, que le projet de conduite, dont ce mémoire est le but, est inexécutable. Nous espérons que l’on demeurera convaincu du con¬ traire , quand on aura lu notre écrit. Nous saisissons cette circonstance, pour dire que le programme de l’entreprise que nous signalons, contient une erreur matérielle. H y est exprimé « que M. Dupasciuier, dans le mémoire très-remarquable ( Voy. p. J, qu’il a rédigé sur les eaux de la Motte, s’est montré défavo¬ rable à leur translation dans la plaine. — M. le docteur Dupasquier dans une lettre qu’il nous a écrite le 21 février dernier, déclare qu’il n’a rien dit de semblable. (Voy. aussi note 11 )• Incessamment nous publierons la deuxième partie du présent mé¬ moire , ou l’exposé des plans , des devis et des voies et moyens.