Études cliniques sur les maladies vénériennes : de la vaginite granuleuse / par Amédée Deville.

  • Deville, Amédée.
Date:
1844
Catalogue details

Licence: Public Domain Mark

Credit: Études cliniques sur les maladies vénériennes : de la vaginite granuleuse / par Amédée Deville. Source: Wellcome Collection.

Provider: This material has been provided by The Royal College of Surgeons of England. The original may be consulted at The Royal College of Surgeons of England.

    13/54 (page 13)
    début de la maladie, probablement par pure coïucidencc ( obs. O ). Jusque-là, à part l’àge, nous ne trouvons encore aucune cause prédisposante. Nous en avons signalé, en commençant, une extrêmement remarquable, dont nous allons maintenant prouver rinfluence. Neuf malades sur quatorz*e (l) étaient enceintes au mo- ment où elles se sont présentées à notre examen, et la mala- die paraissait toujours ou presque toujours avoir commencé avec la grossesse, ou depuis son début, sans autre cause effi- ciente. C'est dans ce sens que nous avions d'abord observé la maladie, à tel point que nous l’avions crue intimement liée à la grossesse; notre opinion paraissait s'appuyer sur plusieurs autres circonstances importantes, surtout celle que nous si- gnalerons à propos de la marche de la vaginite granuleuse, savoir, sa disparition spontanée dans quelques cas immédia- tement après l’accouchement. La maladie paraissait donc naître et disparaître avec la grossesse. Mais nous dûmes changer d’opinion lorsque M. Potier observa, d’une part, que la maladie pouvait exister chez des femmes non enceintes, et d’autre part, que l’on pouvait, sans aucune crainte d’acci- dents, la guérir pendant que la malade était encore enceinte. Cinq de nos malades n’étaient pas enceintes lorsque nous avons observé leur maladie : l’une avait eu quatre grossesses antérieures, la seconde n’avait eu qu’une grossesse antérieure; et s’il faut les en croire, leur vaginite n’aurait eu aucun rap- port avec ces grossesses, puisque les premiers symptômes n’en auraient apparu que longtemps après. La troisième avait eu une grossesse antérieure de laquelle datait l’apparition de ce que la milade appelait ses flueurs blanches. Tenant compte (1) Nous pourrions dire dix sur quinze, les deux tiers, en ajoutant à nos quatorze observations cellejde la malade de M. Pied- agnel.