Observations sur les ecrits modernes. : Lettre CXLVI.

Date:
[1737]
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Credit: Observations sur les ecrits modernes. : Lettre CXLVI. Source: Wellcome Collection.

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    centimes , mais cent mille millions de, livres de foin bien fec, vous n’aurez pjoinc à craindre que le feu prenne aux couches inférieures, quelque chargées qu’elles foient par cette énorme péfan- teur : Voulez-vous en fçavoir la raifcn? C’efl qu’il eft d’une faulîeté infigne que îa péfanteur foit une eaufe produétrice du feu : Il elt vrai que dans certaines cir- confiances elle peut favorifer des mou- vemens fpontanées,dont l’excitation du feu 8c l’embrafetnent font les fuites» C’efi ainh que l’on voit le feu prendre dans un tas de foin humide , parce que l’évaporation de l’humidité étant em¬ pêchée,, cette humidité diffbut les Tels contenus dans fes parties, d’où fuit un mouvement de fermentation ou de pu- iréfaétion, mouvement qui eft fuivi lui- même d’embrafement. Nous en avons donné la raifon plus haut. Le feu doublé dans fa marche par ce mouvement, ou même dégagé des ré¬ ceptacles qui le contenoient, fe raffem- bleen plus grande quantité, s’irrite par les obftacles , 8c dévore enfin le corps dans lequel il eft excité. VoyezBoerhaa- ve,& lesMémoires de l’Académie : celui deM.Lemeri en particulier, intitulé Re¬ flexions fur la nature du feu , année 170 Je fuis, &c. Ce z 8 Septembre 1757.