Observations sur les ecrits modernes. : Lettre CXLVI.

Date:
[1737]
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Credit: Observations sur les ecrits modernes. : Lettre CXLVI. Source: Wellcome Collection.

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    peine à en tirer du feu par le frote- ment jufiqu’à ce que le corps mou * foit détruit ou confirmé. Deux lames de fer trempées dans de l’huile , ne four niffe lit guéres de chaleur,avec quel¬ que violence qu’on les agite , jufqu’à ce que l’huile s’étant dilïïpée , leurs iurfaces fe touchent immédiatement,, C’eft pourquoi on a la précaution de froter d’huile les eilieux des roués, de peur qu’étant trop fecsils ne pren¬ nent feu ; 8c dans la trop grande rigidi¬ té desVaiÛeaux , on fait avec fuccès un ufage tant externe qu’interne d’huiles douces 8c réceni-es.,qui donnent plus de foupldle 8c de jeu aux fibres dont les vaifiéaux font compofés. iv. 'Loi. Plus on frote deux corps avec force 8c avec viteffe, plus il en fort de feu, v. Loi, Toutes chofes égales, plus le froid eft grand , plus le frotement efl efficace. vi. Loi Les corps rares donnent moins de feu par le frotement , que les corps denfes ; ils s’échauffent plus prompte¬ ment , mais ils confervent moins long¬ temps la chaleur qu’ils ont reçue par quelque caufe que ce foit. Vîi. Les. Les corps les moins propres à pro¬ duire de la chaleur par le frotement font ceux qui font fi poreux , que l’air, les efprits „ les huiles, l’eau , écc. peu*