Traumatismes du cou-de-pied : thèse pour le doctorat en médecine présentée et soutenue le 16 février 1866 / par Eugène Guieysse.

Guieysse, Eugène.

Date:: 1866

Credit: Traumatismes du cou-de-pied : thèse pour le doctorat en médecine présentée et soutenue le 16 février 1866 / par Eugène Guieysse. Source: Wellcome Collection.

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$— tl5 el nous ii’aurions pas.à nous en<préoccup€r, si les causes n’en exis- taient dans la région tibio-tarsienne. Dans les fractures qui succèdent à un renversement du pied en dehors, de pied appuyant sur le sol par son bord interne, el dans celles qui sont dues à une déviation du .pied .en dehors, les sym- ptômes sont communs; la crépitation faitpresque toujours défaut, mais la .déformation est constante; ïla pointe du pied est portée>en ‘ dehors el le talon en dedans. î/aslragale suit ce mouvement deiro- tation du pied, et sa face interne sort en partie de la mortaise. Le bord antérieur de la malléole antenne est saillant ; son Ibord posté- rieur est masqué par les parties molles que le calcanéum a refoulées daus son mouvement de rotation. A la partie externe de l’articula- lion, à 5 centimètres environ du'sommet de la malléole, se trouve toujours une dépression, qu’une comparaison bien connue de Du- puytren a assimilée à un coup de hache, et immédiatement au-des- sus de laquelle on sent l’extrémité inférieure rugueuse du fragment supérieur. Enfin, on peut constater par la mensuration un écarte- ment plus ou moins considérable des deux malléoles. Cette fracture s’accompagne de douleurs, d’ecchymose et de tuméfaction ; mais ici ces phénomènes occupent 'toute l’articulation, différant en cela de la douleur, de l’ecchymose el de la tuméfaction, que l’on observe dans les cas de fracture par arrachement dontqe vais donnerdes ca- ractères. Dans les fractures par arrachement, qui sont celles produites par le renversement du pied en dedans, la déformation'est le plus sou- vent siulle, par contre du cas précédent, -quoique quelquefois le pied, conservant la position qu’il avait au moment de l’accident, sa face dorsale reste tournée en dehors.-On con^aîe un gonflement peu prononcé, mais caractéristique, en ce qu’il re^te borné au pourtour de la malléole externe. Une douleur vive, augpnenlée par la pression, se fail'sentir au niveau de la fracture et seulement à ce niveau. Enfin, une ecchymose profonde et circonscrite comme le gonflement se montre au bout de fort peu de temps. Pas de crépita-$