Des rapports entre l'ovulation, la menstruation et la fécondation / par G. Lemière.

  • Lemière, Georges.
Date:
1888
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Credit: Des rapports entre l'ovulation, la menstruation et la fécondation / par G. Lemière. Source: Wellcome Collection.

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    il i •V ? 6' V (I jj « I H et rares. Dans les ovaires quelques ovules, 7 à 8 à peiue, quelques taches jaunes. Elle avait donc tous les attributs de son sexe, mais ià un faible degré et elle aurait pu être fécondée, mais ne serait'proba- blement jamais arrivée au terme de la gestation. Cette dernière observation nous montre un utérus normal, sauf dans sa muqueuse et l’arrêt de développement était tel ici que cette fem ne ne pouvait même pas avoir des règles blanches. Néanmoins, elle pou- vait être fécondée, les phénomènes menstruels étaient possibles, mais l’utérus n’était pas capable de répondre d’une manière satisfaisante à ' l’excitation. d. Mais cet état de vascularisation peu intense de la muqueuse, ■ et de.résistance anormale de l’épithélium est rare. Le plus souvent l’excitation ovarienne à lieu, la menstruation ne se produit pas et la réaction n’est révélée par aucun changement dans l’état général. Ici il faut reconnaître, en l’absence de tout sjmptôme congestif du côté : de l’utérus, sjmptômes qui devraient être d’autant plus marqués et d’autant plus gênants que l’écoulement sanguin ne vient pas produire i la déplétion, que la congestion utérine manque complètement, que ' l’acte reflexe ne se. fait pas sentir. Cependant, l’ovulation existe et plu- ^ sieurs de nos observations en donnent la preuve la plus convaincante, -la conception. Pour un premier accouchement on pourrait dire que la ponte ovulaire a été suivie immédiatement de fécondation et cela au ' moment où la menstruation allait se produire ; mais cet argument ne : tient pas devant la majorité d- s faits, qui nous montrent plusieurs (grossesses survenant chez une même femme, sans que jamais elle ait ‘ été menstruée et il serait puéril de soutenir que chaque fois le premier ovule produit a été fécondé. Il faut donc admettre que chez ces femmes, bien portantes d’ailleurs, la ponte ovulaire se fait sans causer de congestion utérine réflexe. Le point de départ, l’ovaire et le ter- minus l’utérus sont normaux, c’est donc l’intermédiaire, c’est-à-dire, le système nerveux qui fait défaut Chez certaines femmes le système : nerveux commet une simple erreur de lieu, c’est-à-dire qu’il réfléchit • l’excitation reçue dans une direction érronée, alors se produisent les hémorrhagies supplémentaires, dont il serait trop long d’énumérer ici : les nombreux exemples. D’autre fois c’est dans un autre appareil que • le système circulatoire porte la congestion qui se traduit par une per- ‘ turbation fonctionnelle.