Du chlorure d'éthyle en anesthésie générale : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 31 juillet 1902 / par Joseph Rabéjac.

  • Rabéjac, Joseph, 1877-
Date:
1902
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Credit: Du chlorure d'éthyle en anesthésie générale : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 31 juillet 1902 / par Joseph Rabéjac. Source: Wellcome Collection.

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    plus que jamais du rôle capital que joue ce premier temps de toute intervention chirurgicale. Plus que jamais, on doit donc aujourd’hui être averti des dangers inhérents aux agents anesthésiques ordinaires, et l’on conçoit très bien qu’on hésite, à pratiquer l’anesthésie générale pour des opérations de minime importance ou même pour de grandes opérations chez des gens rendus suspects de par le défaut d’intégrité de l’un de leurs grands appareils. C’est ainsi que, pénétré de ces idées aussi vraies qu’elles sont anciennes, nous fûmes vivement impressionné par la communication de M. Malherbe, de Nantes, en octobre 1901, sur l’anesthésie générale parle chlorure d’Ethyle; les conclusions de ce rapport étaient si nettes et les avantages annoncés si considérables, que nous mimes aussitôt, avec notre maître, le docteur Reboul, la méthode de M. Malherbe en pratique ; nous devons avouer que notre étonnement doubla encore à notre première anesthésie par le chlorure d’Elhylc ; une femme monte sur la table d’opérations, on pulvérise sur une compresse quelques grammes de chlorure d’Ethyle, et quelques secondes après le chirurgien pouvait pratiquer sur elle une longue incision et suturer une plaie assez considérable sans que la malade, déjà endormie, donnât le moindre signe de douleur; cela dura cinq minutes, après quoi le sujet se réveilla tout simplement, se leva et regagna son lit avec autant de sûreté que toute personne normale. Nous continuâmes dès ce jour nos recherches de ce côté, et nous fûmes heureux de voir .M. le professeur Tédenal s’intéressera notre travail ; nous vîmes dans ce fait une preuve nouvelle de la bienveillante sympathie qu’il nous a toujours témoignée, et nous l’en remercions aujourd’hui vivement.