Thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le 25 mars 1840 / par Géminel (Charles-Pierre-Léon).

  • Géminel, Charles Pierre Léon.
Date:
1840
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Credit: Thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le 25 mars 1840 / par Géminel (Charles-Pierre-Léon). Source: Wellcome Collection.

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    se raanifestent à leur occasion : ainsi , l’on a vu le chyle, le fluide pan- créatique, des tisanes émollientes ingérées dans le tube digestif, s’épan- cher dans le ventre sans causer des phénomènes bien alarmants. » Du reste ,*rhydropisie ascite nous est une preuve journalière de la facilité avec laquelle le péritoine supporte la présence de la sérosité citrine : toutefois, nous sommes loin d’assimiler complètement ce cas pathologique où l’organe s’habitue lentement à la présence d’un liquide naturel , à celui d’un épanchement brusque d’un liquide insolite ; cependant nous ne saurions nous empêcher d’y voir une certaine analogie. Les épanchements de bile peuvent être la conséquence des plaies ou des destructions des voies biliaires, survenant souvent à la suite des blessures qui intéressent Ijes parois abdominales et l’hypochondre droit; on les voit^ aussi se manifester à 1a suite des secousses du tronc, des chutes faites sur les pieds ou sur le ^iége d’un lieu plus ou moins élevé, comme on voit des exemples dans l’ouvrage de Portai (1). On rencontre parfois des épanchements après les inflammations du foie et de ses dépendances ; ainsi Stoll, Scoutetten , Andral rapportent des cas d’ulcérations des canaux biliaires, du canal cholédoque qui donnèrent lieu à des accidents de ce genre. Aussitôt que ces derniers arrivent, le malade éprouve une douleur vive dans l’hypochondre droit, et quelque- fois vers l’épaule du même côté quand le foie lui-même est lésé; l’urine et les matières fécales sont rendues avec beaucoup de difficulté ; la péritonite ne tarde pas à éclater, mais avec des symptômes moins complets que dans tout autre épanchement dans la même cavité. Les accidents sont moins rapides quand l’épanchement est la consé- quence d’une ulcération des voies biliaires; car, en ce cas, l’inflammation qui en est le principe s’est déjà propagée aux environs, et a déterminé des adhérences protectrices qui circonscrivent la bile à mesure qu’elle s’échappe de ses réservoirs, tandis qu’aucune barrière de ce genre n’existe quand l’épanchement biliaire a lieu à la suite de blessures de ces parties. Ici, comme pour le pus, l’absorption ne saurait être attendue, et la séques- (t) Anat. médic., tom. v..