Chlorose-anémie ... Du cancer des veines, etc / [Hugues Delotz].

  • Delotz, Hugues.
Date:
1842
Catalogue details

Licence: Public Domain Mark

Credit: Chlorose-anémie ... Du cancer des veines, etc / [Hugues Delotz]. Source: Wellcome Collection.

    9/32 (page 9)
    tdu cœur; mais, nous le répétons, la percussion, l’auscultation, la palpation, etc., faites habilement, donneront des moyens positifs d’é¬ viter l’erreur. Dans les cas qui pourraient encore laisser du doute, on doit avoir Tecours au traitement, moyen lent mais excellent de diagnostic. Pour terminer ce que nous avons à dire à ce sujet, nous allons rap¬ porter l’observation d’un cas de .palpitations chlorotiques, prises et traitées pour une maladie organique du cœur. Ce fait me paraît d’au¬ tant plus important, que l’erreur a été commise par l’un des praticiens de Paris le plus justement célèbres, erreur qu’il a franchement avouée en voyant les résultats d’un traitement essentiellement opposé à celui qui convenait à la malade^ et en portant plus de soins dans son examen. P* OBSERVATION. I « • r • ^Chlorose prise et traitée pour une maladie organique du cœur. ' Février 1842. — Vingt ans, tempérament lymphatique , constitution faible. Réglée à seize ans, elle l’a toujours été peu abondamment, et souvent irrégulièrement ; un peu de leucorrhée depuis environ deux ans; vers cette même époque, léger essoufflement et palpitations lors¬ qu’elle se livre à quelque exercice fatigant ; ni céphalalgie, ni étour¬ dissements; quelques crampes, mais rares, dans la région de l’esto¬ mac. Les palpitations devenant de plus en plus fortes, la malade consulta un médecin, qui prescrivit des pilules de digitale, et fit appli¬ quer dix sangsues à la partie interne et supérieure des cuisses (les dernières règles n’avaient fait que se rnontrer). N’ayant pas été soula¬ gée par-le traiternent, elle se décida àv'^enir à l’hôpital. Elle n’a jamais eu de rhumatismes ni ûe flamons poitrine. t ^ I ï -A: - J : . ><{■- 1 • '• État de la malade quelques jours après son entrée. — Le visage est un peu coloré aux pommettes, cette coloration tient de la lividité; le 1842. —Z?e/o/s. 2