Thèse pour le doctorat en médecine : présentée et soutenue le 23 août 1842, / par Alexis Gabet, né à Vernantois (Jura). I. Quelle est la valeur des signes fournis par l'état de la voûte palatine, de la luette et des piliers du voile du palais? ... [etc].

  • Gabet, Alexis.
Date:
1842
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Credit: Thèse pour le doctorat en médecine : présentée et soutenue le 23 août 1842, / par Alexis Gabet, né à Vernantois (Jura). I. Quelle est la valeur des signes fournis par l'état de la voûte palatine, de la luette et des piliers du voile du palais? ... [etc]. Source: Wellcome Collection.

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    être, comme toute la surface de la peau et les portions les plus exté- rieures des muqueuses, le siège des diverses formes de syphilides qui caractérisent les accidents secondaires, dans le cas d’infection géné- rale. Ici l’affection peut se présenter seule, ou concomitamment avec les syphilides cutanées, ou les affections des parties profondes qui carac- térisent les accidents tertiaires. La forme que l’on rencontre le plus communément est l’exanthémateuse. Après un temps plus ou moins éloigné des accidents primitifs, la partie supérieure de la bouche de- vient le siège d’un sentiment de gêne, de sécheresse, quelquefois de dotdeurs persistantes, avec exacerbation, surtout pendant la nuit; puis la muqueuse prend une teinte spéciale, cuivrée, couverte d’un mucus filant. Tantôt celte teinte est uniformément répandue, tantôt elle se présente par taches circulaires , ou par plaques petites, isolées, grou- pées ensemble circulairement, d’une teinte rouge d’abord, qui passe ensuite à la couleur cuivrée caractéristique. Cette couleur n’existe pas toujours, et, chez les vieillards et les sujets cachectiques, on trouve dés macules d’une teinte brunâtre ou noires, qui ne disparaissent qu’imparfaitement sous le doigt; mais c’est principalement au front et au visage qu’on les rencontre. Enfin, dans quelques cas, on ne trouve que la rougeur simple, uniformément répandue, ou présentant des plaques isolées ou réunies, formées d’une tache unique ou d’une mul- titude de petits points. Ici, le diagnostic offrirait une difficulté insur- montable, si ces altérations n’étaient accompagnées d’autres phéno- mènes caractéristiques, comme des tubercules, des squames, des ulcères. On sait, du reste, que les syphilides ont une marche lente et chronique; leur durée est longue; il n’y a que peu ou point de gêne dans la déglutition , et rarement du gonflement dans les amygdales, à moins que cela ne tienne à une cause autre que la syphilis. On trouve, il est vrai, quelquefois les tonsilles un peu tuméfiées dans ces angines chroniques qui constituent un des phénomènes les plus fréquents de la syphilis constitutionnelle, coïncidant avec une rougeur uniforme de la partie postérieure du pharynx : mais ici, la marche chronique , le