Étude expérimentale sur la métalloscopie et la métallothérapie du Dr Burq, rapports faits à la Société de Biologie (1877-1878), au nom d'une commission / composée de MM. Charcot, Luys et Dumontpallier, rapporteur.

  • Dumontpallier, Amédée.
Date:
1879
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Credit: Étude expérimentale sur la métalloscopie et la métallothérapie du Dr Burq, rapports faits à la Société de Biologie (1877-1878), au nom d'une commission / composée de MM. Charcot, Luys et Dumontpallier, rapporteur. Source: Wellcome Collection.

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    que tous les malades n'^taient point ^galement impressionnes par le meme metal, conclut que chaque malade avait une idiosyncra- sie speciale, c’est-a-dire une aptitude, une disposition personnelle a eti’e influence par tel ou tel metal. I/experimentation, seule, pouvait determiner cette aptitude individuelle. L’experience du reste, etait facile : il suffisait, sur une surface anesthesique, d’appliquer successivement divers metaux, or, zinc, fer ou cuivre pour reconnaitre, api’es quelques minutes, quel etait le metal qui ramenait la sensibilite. Enfin, M. Burq, apres avoir remarque que les modifications de la sensibilite etaient en rapport avec un etat general morbide, emit I’hypothese que les metaux, dont Tapplication externe avait une action locale, constante, pourraient peut-etre avoir une action generale therapeutique, si Ton administrait ces metaux a I’inte- rieur. L’hypothese du docteur Burq lui parut demontree par un grand nombre d'observations, mais il convient de remarquer que cette hypoth^se, bien qu’elle parllt confirmee par les faits, n'obtint point grand credit, et les affirmations de I’inventeur ne rencontrdrent guere que des incredules. On avait dout^ des resultats obtenus par I’application externe des metaux, resultats qu’il etait facile de constater par I'experien- ce; il etait tout naturel que Ton fflt peu dispose a accorder quel- que valeur a une indication therapeutique gene'rale, fournie par I’application des metaux sur la peau. Toutefois, de la reunion de ces deux ordres de faits : 1° resultats obtenus par i’application externe des metaux ; 2° resultats identi- ques obtenus par les memes metaux administres a I’interieur, surgissait dans I’esprit de I’inventeur la theorie a laquelle il devait donner le nom de metallotherapie. Votre Commission, messieurs, n’a pas cru devoir s’occuper direc* tement de cette question, la metallotherapie. Elle a voulu seule- ment, et cela conformement a I’esprit de la lettre du docteur Burq, etudier les phenomenes determines par I’application des metaux sur la surface de la peau chez des malades dont la sensi- bilite etait modifiee. Sur ces entrefaites, M. le professeur Charcot avait donne au doc- teur Burq entiere liPerte pour repeter, dans son service de la Sal- petriere, toutes les experiences qui seraient jugees necessaires pour eclairer les membres de la Commission. Lorsque ceux-ci se reunirent, le 4 novembre 1876, deja plusieuis femmes du service hospitalier de M. Charcotavaient (ite .soumises a I’application ex- terne de Tor, du cuivre, du fer et du zinc. Dans cette premiere i-