De la prostatite chronique : revue générale : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 31 juillet 1902 / par F. Gaillard.

  • Gaillard, F.
Date:
1902
Catalogue details

Licence: In copyright

Credit: De la prostatite chronique : revue générale : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 31 juillet 1902 / par F. Gaillard. Source: Wellcome Collection.

Provider: This material has been provided by The Royal College of Surgeons of England. The original may be consulted at The Royal College of Surgeons of England.

    9/77 (page 9)
    l’appui de l'anatomie pathologique. Nous devons encore citer comme appartenant à la même période la thèse d agrégation de Béraud, en 1857. Il donna une bonne description de la prostatite chronique. Il montra qu’il existait une grande diffé- rence entre l’hypertrophie prostatique, que peu de temps avant lui Mercier avait étudiée chez le vieillard, et l’inflamma- tion chronique de la prostate que l’on rencontre également chez les sujels jeunes. Le premier, il appliqua le microscope à l’étude des écoulements prostatiques. De la même époque encore sont les descriptions de Led- wich. En 1857, cet auteur étudia la prostatite subaiguë, qui tient le milieu entre les inflammations aiguës, les abcès de l’organe, et l’inflammalion chronique, qui fera surtout l’objet de notre étude. Mais il confond encore la prostatite chronique avec l’hypertrophie ; il méconnaît la blennorragie comme notion étiologique, et fait de la prostatite chronique une phlegmasie idiopathique n’atteignant que les jeunes gens à l’époque de la puberté. Les travaux de Deniau, en 1865, Bouloumié, en 1874, Gué- rin, en 1879, Mayet, en 1896,sont aussi consacrés à l’étude de la prostatite subaiguë. Mais ces derniers auteurs admettent la blennorragie comme notion étiologique; de plus, les per- fectionnements du microscope lui permettent un examen plus complet de l’écoulement. Mais c’est surtout Gross, en 1880, Thompson, Voillemier et Le Dentu, en 1881, qui firent de bonnes études des écoulements prostatorréiques. Nous devons également citer la thèse d’Hospital, qui fit une bonne étude pour l’époque de la prostatite chronique. Nous arrivons maintenant à l’époque tout à l'ait contempo- raine. Nous devons citer les leçons cliniques du professeur Guyon. Cet auteur insista sur les troubles nerveux qui accom- pagnent la prostatite chronique, qui en exagèrent les symp-