The surgeon Capiomont stitching the ear of general Oudinot at the battle of Wagram, 1809. Watercolour by F. Pils.

  • Pils, François, 1785-1867.
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25011i
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The surgeon Capiomont stitching the ear of general Oudinot at the battle of Wagram, 1809. Watercolour by F. Pils. Wellcome Collection. Public Domain Mark. Source: Wellcome Collection.

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Description

The incident shown here is described in several sources. (1) Jules Nollet-Fabert, Histoire de Nicolas-Charles Oudinot, Bar-le-Duc 1850, pp. 120-121: "Oudinot, suivi seulement de M. Achille Delamarre, l'un de ses aides-de-camp, recoit une balle dans l'oreille. Cette balle, ayant ricoché sur M. Delamarre, le général Oudinot s'écrie: "Qui de nous deux est blessé?" ... Arrivé au village de Wagram, il s'assit sur un banc qu'avaient respecté les flammes et fit enfin panser sa blessure, pendant que l'armée s'établissait sur le Russbach." (2) Gaston Stiegler, Récits de guerre et de foyer. Le maréchal Oudinot, duc de Reggio. D'après les souvenirs inédits de la Maréchale, Paris 1894, p. 104: "[at Wagram] rien n'arrête son élan, ni une balle qui lui traverse l'oreille gauche, ni la chute de son cheval qui est tué sous lui; il forme ses bataillons en masse ... et pénètre jusque dans Wagram, où il recoit une balle dans la cuisse" (3) F. Pils, Journal de marche du grenadier Pils, Paris 1895, p. 81: "Le général donne un moment de repos à ses hommes et, pendant que les généraux reforment leurs colonnes, il fait appeler son chirurgien Capiomont, pour recoudre son oreille gauche traversée par une balle". All three writers mention a second bullet wound, in the thigh, which Oudinot received on the same day, 6 July 1809: according to Pils, op. cit. p. 82, "le général ... est tête nue, ses vêtements sont en lambeaux et couverts du sang échappé de deux blessures; il vient d'avoir la cuisse droite traversée par une balle. Piquante sa vaillante épée dans la terre qu'il a conquise, il s'appuie sur le pommeau de cette arme, pendant que le docteur Capiomont arrête le sang avec des tampons de charpie et lui bande la cuisse". Stiegler, op. cit. p. 216, also describes a wound of Oudinot's which was treated by Capiomont (with help from Pils) at the battle of the Berezina, 18 November 1812: "Il recut, dans le bois de Zamwki, une balle qui le traversa ... la balle était entrée dans le côté à plusieurs pouces de profondeur ... M. Capiomont, chirurgien en chef du 2e corps, fendant la presse, vint réclamer son privilège en disant qu'à lui seul appartenait le droit de traiter son général en chef. Le maréchal refusa d'être attaché. Pils lui donna une serviette à mordre et l'opération commenca. Vainement le bistouri parcourut six à sept pouces de profondeur, il n'atteignit point la balle, qui ne fut jamais extraite."

On Philippe Capiomont see Nérée Quépat (pseudonym of H. Parquet), Dictionnaire biographique de l'ancien Département de la Moselle, Paris and Metz 1887, vol. 1, p. 73. He is described as "ancien chirurgien principal des armées ... né à Metz, est décédé dans cette ville, le 27 juin 1839, âgé de 72 ans. Il fut longtemps attaché à l'école d'application, en qualité de chirurgien-major"

Physical description

1 drawing : watercolour, over pencil ; sheet 21.2 x 11.9 cm

References note

Reproduced: F. Pils, Journal de marche du grenadier Pils (1804-1814) ... illustrations d'après les dessins originaux de Pils, Paris 1895, facing page 81 with caption "Le chirurgien Capiomont panse le général Oudinot sur le champ de bataille de Wagram (6 juillet 1809)"

Reference

Wellcome Collection 25011i

Creator/production credits

Attribution: from word "Pils" on reverse and from reproduction of this work in Pils's memoirs. François Pils, from Alsace, was the valet de chambre of Général (later Maréchal) Oudinot, and and was with him on the battlefields of Austerlitz, Jena, Essling and Wagram. According to Stiegler (p.29) Pils "savait que le Patron était presque régulièrement blessé à toutes les affaires; aussi portait-il sur lui une trousse de chirurgien pour effectuer tout de suite les premiers pansements". He also liked to settle in the corner of the battlefield, "sortir de sa poche un calepin et un crayon", and make drawings of the theatre of action. After the outbreak of peace he attended the studio of Horace Vernet. He was the father of the painter Isidore Pils

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