De l'emploi thérapeutique des lactates alcalins dans les maladies fonctionnelles de l'appareil digestif / par J.-É. Pétrequin.

  • Pétrequin, J. E. (Joseph Eléonor), 1809-1876.
Date:
1862
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Credit: De l'emploi thérapeutique des lactates alcalins dans les maladies fonctionnelles de l'appareil digestif / par J.-É. Pétrequin. Source: Wellcome Collection.

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    9 dications très-diverses, comme les toniques, les amers, les as¬ tringents, les antispasmodiques, et des modificateurs tels que le bismuth dont on a tant usé et, l’on peut dire, abusé dans ces derniers temps. Il est certainement incontestable qu’on a obtenu de nombreux succès ; mais ce que je veux mettre en relief, c’est qu’on a toujours cherché les moyens curatifs en dehors des agents physiologiques qui, dans l’ordre naturel, opèrent ou ac¬ tivent le travail digestif; c’est que, si les médicaments de ce genre réussissent à stimuler plus ou moins l’action vitale de l’estomac, aucun d’eux, toutefois, n’apporte rien de spécial pour l’accomplissement physico-chimique de la digestion , ni rien d’approprié aux transformations particulières que doivent subir les divers aliments pour une bonne chylilication. A ce point de vue, ce fut un premier progrès, incomplet il est vrai, que l’in¬ troduction des carbonates alcalins, vulgarisée par M. d’Arcet; et l’extension qu’ont prise les eaux minérales alcalines gazeuses dans nos habitudes sociales, est là pour témoigner en faveur de cette méthode. Toutefois, ce carbonate alcalin, bien que la soude et l’acide carbonique qui le constituent aient leur utilité dans l’acte de la digestion, ce carbonate alcalin, je tiens à le faire remarquer, est un sel choisi en dehors de ceux qui servent directement au travail digestif; il ne fait point partie de ceux qui affluent ou se forment naturellement dans le tube gastro¬ intestinal pour convertir l’aliment en chyme et en chyle. Il y avait donc mieux à faire ; pour se conformer aux procé¬ dés de la nature, il y avait une marche différente à suivre; il res¬ tait à trouver la véritable voie, vraiment physiologique ; c’était une question neuve à aborder. Mes premières recherches ont eu pour objet la dyspepsie qui accompagne souvent le diabète sucré. La poudre ferro-manga- nique, qui m’a rendu des services signalés dans la dyspepsie dont se complique si fréquemment la chlorose, me paraissait laisser ici quelque chose à désirer; car, si la combinaison ferro- manganique faisait bien, le sucre pouvait faire mal, et je m’oc-