De la distinction originelle du testicule et de l'ovaire : caractère sexuel des deux feuillets primordiaux de l'embryon, hermaphrodisme morphologique de toute individualité animale : essai d'une théorie de la fécondation / par Édouard van Beneden.

  • Beneden, Édouard van, 1846-1910.
Date:
1874
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Credit: De la distinction originelle du testicule et de l'ovaire : caractère sexuel des deux feuillets primordiaux de l'embryon, hermaphrodisme morphologique de toute individualité animale : essai d'une théorie de la fécondation / par Édouard van Beneden. Source: Wellcome Collection.

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    cules et de bouche ne donnent jamais naissance à des spo- rosacs. Ils ont un corps allongé de forme cylindroïde. J’ai constaté que leur système musculaire est extrêmement développé, principalement près de leur base d’insertion; c’est grâce à celte particularité qu’ils s’enroulent dès qu’on les touche. Je ne les ai jamais vus former une spirale à plu- sieurs tours comme Wright et Allman en ont figuré : tout •au plus décrivent-ils, quand ils sont enroulés, un cercle complet ou plutôt un tour de spire. Ils se rencontrent 'exclusivement près des bords de la colonie. Je n’ai pas observé la quatrième forme de zooïdes dé- crite par Strethill Wright et Hincks. Des filaments allon- gés semblables à de longs tentacules et dépourvus de la i acuité de s’enrouler en spirale ont été considérés par ces naturalistes comme représentant une quatrième catégorie le zooïdes. Allman a reconnu que leur présence n’est pas constante. Quant aux sporosacs développés directement . ur le cœnosarc, je ne les ai jamais observés, et en cela œ n’ai pas été plus heureux que Allman. Je crois comme mi que Wright a commis une erreur en regardant comme es sporosacs nés directement sur le cœnosarc des zooïdes blastostyle très-court. Je ne m’occuperai ici que des zooïdes de la seconde caté- orie : des gonosomes ou zooïdes reproducteurs. Les Hydractinies sont dioïques : tous les zooïdes rcpro- mcteurs d’une même colonie sont toujours du même sexe. On trouve dans une même colonie des zooïdes de tout ;e et de toutes dimensions. Il en est qui ne portent en- tre aucune trace de gonophores à côté d’autres qui en nt fortement chargés; de plus, chaque gonosome porte '‘S sporosacs à des états de développement extrêmement