Notice sur le traitement simple, antiphlogistique et rationnel des maladies vénériennes.

  • Devergie, M. (Marie-Nicolas)
Date:
[1835?]
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Credit: Notice sur le traitement simple, antiphlogistique et rationnel des maladies vénériennes. Source: Wellcome Collection.

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    02 secondées du repos, de bains généraux et locaux, de bois- | sons délayantes , émollientes et narcotiques , de lotions ; froides au début, l’urétrite aiguë cède assez rapidement. L Quelques polious balsamiques avec la térébenthine aroma- , lisée , ou quelques doses de baume de capahu , achèvent le traitement qui varie de quinze h vingt ou trente jours. Urétrite chronique : si elle existe sans douleurs, elle , réclame l’usage des astringens généraux et locaux, dont la dose et la force varient suivant la constitution et l’idio- i, syncrasie des malades : le poivre cubèbe, la potion deCho- , part , le copahu dans le vin blanc , etc. Les injections sont , employées avec modération et consistent dans un mélange ; d’opium avec l’acétate de plomb , variant progressive- ment de quantité, l’eau vineuse, l’eau chlorurée; celles composées avec le sulfate de zinc, sont, même à faibles : doses, plus rarement administrées pour éviter les engor- gemens et rétrécissemens de l’urètre , si fréquens après l’emploi des astringens locaux. Le canal est-il endolori dans sa longueur ou dans quel- que point , le traitement devient simple et calmant. Si l’urétrite est déterminée par un rétrécissement du canal, elle est traitée par la cautérisation et la dilatation simultanée, ou par les scarifications , etc. ; mais mieux encore, par le cathétérisme forcé suivant la méthode de M. Mayor. Cystite: cette maladie, à l’état aigu ou chronique, varie dans son traitement suivant ses symptômes plus ou moins graves. Le traitement pour l’état aigu est assez connu; je traite avec grand succès l’état chronique avec mucosités abondantes , par les injections de Copahu , rarement par une légère dissolution de nitrate d’argeut ; quelques in- jections , variant de deux gros à deux onces , suffisent. Orchite : h l’état aigu, elle cède constamment h la sai- gnée générale d’abord , puis locale , aux émolliens, puis à quelques laxatifs.