Dissertation sur l'apoplexie : tribut académique présenté et publiquement soutenu à la Faculté de médecine de Montpellier, le 9 décembre 1836 / par Barthélemi-Jules-Henri Dalméras.

  • Dalméras, Barthélemi Jules Henri.
Date:
1836
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Credit: Dissertation sur l'apoplexie : tribut académique présenté et publiquement soutenu à la Faculté de médecine de Montpellier, le 9 décembre 1836 / par Barthélemi-Jules-Henri Dalméras. Source: Wellcome Collection.

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    respiration qui devient slertorcusc. Une paralysie est fréquemment la conséquence de cet e'tat morbide ; mais elle n’en constitue pas le caractère fondamental, surtout si elle n’arrive pas instantane'ment, attendu qu’elle de'pend, dans bien dos cas, d’alterations autres que celles qui s’observent dans l’apoplexie : la compression du cerveau, par exemple , produite par cause mc'canique, est de ce nombre. DIVISION. Admettant en fait que l’apoplexie consiste dans une lésion cére'brale, nous reconnaissons avec les auteurs les trois espèces d’apoplexie san- guine , séreuse et nerveuse ; et sans nous arrêter actuellement à d’autres espèces d’apoplexie admises dans quelques ouvrages, nous nous contenterons d’observer que les états morbides qui y sont indiqués constituent ou des complications de l’apoplexie , ou des conditions organiques qui l’ont produite et qui alors doivent rentrer au nombre des causes de celte maladie. Cependant, pour indiquer l’intensité, la violence de l’apoplexie dans quelques cas, nous reconnaissons qu’il existe des apoplexies foudroyantes qui entraînent la perte des malades dans les premières heures qui suivent l’invasion. ÉTIOLOGIE. Comme pour beaucoup d’autres affections, la scolastique a divise les causes de l’apoplexie en causes prédisposantes et en causes déter- minantes, comme si dans bien des cas les mêmes causes n’élaient pas ou prédisposantes ou déterminantes selon les circonstances. Certaine- ment les exemples ne manqueraient pas pour prouver notre assertion, et pour démontrer ainsi qu’il est impossible de faire rentrer dans ces deux cadres toutes les causes de celte maladie. Cette division, il est vrai, n’est pas sans quelques avantages pour la prophylactique de 1 apoplexie ; mais puisqu’elle est aussi fautive <]ue nous venons de le dire , et puisqu’elle est moins pratique sons le point de vue thérapeu- tique que celle que nous allons émettre, nous ne devons pas balancer à ne pas suivre les auteurs qui l’ont admise. Nous diviserons donc les causes de l’apoplexie en causes extérieures