Dissertation sur l'apoplexie : tribut académique présenté et publiquement soutenu à la Faculté de médecine de Montpellier, le 9 décembre 1836 / par Barthélemi-Jules-Henri Dalméras.

  • Dalméras, Barthélemi Jules Henri.
Date:
1836
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Credit: Dissertation sur l'apoplexie : tribut académique présenté et publiquement soutenu à la Faculté de médecine de Montpellier, le 9 décembre 1836 / par Barthélemi-Jules-Henri Dalméras. Source: Wellcome Collection.

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    ce bul, marquent que le minimum de fre'quence répond à la moelle épinière. D’après ce qui vient d’étre dit, nous voyons que toutes les parties de l’encéphale peuvent être frappées d’apoplexie. Ce fait est sans doute important par lui-même ; mais il sera stérile pour la médecine tant qu’il ne pourra être constatéque sur le cadavre, et qu’à chaque diffé- rence du siège de l’apoplexie ne se rattacheront pointsur le vivant quel- ques symptômes particuliers qui puissent nous la faire connaître. D’après les idées de Gall, qui, comme personne ne l’ignore, divisait impertur- hahlement le cerveau en plusieurs cases qu’il disait être le siège d’autant de fonctions et de facultés dans l’homme, il paraîtrait naturel que la solution de la question qui nous occupe ne devrait pas être impossible. Et si les principes du célèbre crâniologue sont vrais, ne doivent-ils pas trouver une précieuse application? C’est probable- ment ce qui a fait dire à M. Serres, en voulant mettre en application une idée de Gall, que toute attaque d’apoplexie cérébelleuse s’accom- pagnait de phénomènes d’exaltation très-marqués du côté des organes de la génération. Les traces reconnues par l’anatomie pathologique dans l’apoplexie .sanguine varient beaucoup. A l’autopsie on trouve presque toujours les vaisseaux qui se distribuent à la dure-mère gorgés de sang, et les sinus de celte membrane distendus par ce liquide; l’arachnoïde et la pie-mère infiltrées. On a trouvé quelquefois un épanchement sanguin entre le crâne et la dure-mère ; d’autres fois entre cette membrane et l’arach- no’ide ; enfin , entre la pie-mère et cerveau. On trouve ordinairement les épanchements dans la substance même des centres nerveux ; et si l’on coupe le cerveau par tranches, le sang coule abondamment par petites gouttelettes. Le sang, dans la plupart des cas, s’est creusé des cavités dans cette substance, qui sont plus ou moins volumineuses, plus ou moins régulières et remplies de sang: on leur a donné le nom de foyer apoplectique. Si les malades survivent, ces altérations subissent dans la suite des changements. Une inflammation adhésive s’empare Jes parties altérées, et dès-lors les parois des cavernes tendent à se rapprocher. En général, l’hémisphère cérébral opposé à la paralysie offre un épanchement de sang au milieu de la substance du cerveau