Contribution à l'étude de l'opothérapie splénique dans le traitement de la cachexie palustre : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 12 mars 1902 / par J.-B.-Marcel-Aimé-Henri Nouveau.

Nouveau, J.B. Marcel Aimé Henri, 1871-

Date:: 1902

Credit: Contribution à l'étude de l'opothérapie splénique dans le traitement de la cachexie palustre : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 12 mars 1902 / par J.-B.-Marcel-Aimé-Henri Nouveau. Source: Wellcome Collection.

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$*2“ Que cette médication est inofTensive si l'on s'en tient à la dose quotidienne de 100 grammes qui a servi à ces expériences et qui paraît suffisante, puisqu'elle a quelque- fois amené de véritables guérisons après 19 jours d’un emploi régulier. M. Cousin a employé l’extrait de rate en injection, .\l. Gaudueheau n’a administré que des doses quotidiennes de 20 grammes de pulpe fraîche, et néanmoins leurs résul- sonl conformes aux miens. Quelle est la part qui revient dans ces résultats au pou- voir antitoxique de l’extrait de rate ? C'est à la physiologie à nous l’apprendre, après avoir nettement déterminé le rôle dévolu è la rate dans l’économie. C'est à elle égale- ment h nous expliquer pourquoi les expérimentations de M. Cousin ont abouti à une augmentation des globules blancs aussi bien que des rouges, tandis que j’ai constaté, pour ma part, une diminution des leucocytes très souvent proportionnelle à l'augmentation du nombre des hématies dans les douze cas que j’ai étudiés. Je n'ai pas eu à pratiquer de nécropsies au cours de mes expérimentations et n’ai pu par conséquent me rendre compte des modifications de structure qui doivent évidem- ment se produire dans la rate sclérosée, puisque le traite- ment aboutit toujours à une rétraction plus ou moins complète de la glande. Je n’ai pas eu davantage l’occasion de revoir quelqu’un de ces malades ainsi traités pour me rendre un compte exact de la persistance de l'amélioration. Mais j’estime que celte sorte de résurrection à la vie de malheureux irrémédiablement condamnés, fut-elle de courte durée, un an par exemple, comme pour le marabout de Robertville, ou moins encore, le traitement organothérapique est émi- nemment précieux dans tous les cas, et que les récidives$