Mémoire qui à remporté le prix au jugement de l'Académie de Dijon, le 18 aout 1776, sur la question proposée en ces termes : déterminer quelles sont les maladies dans lesquelle la médecine agissante est préférable à l'expectante, et celle-ci a l'agissante : et à quels signes le reconnoit qu'il doit agir, ou rester dans l'inaction, en attendant le moment favorable pour placer les remèdes?.

  • Voullonne, M., 1807-
Date:
An VII [1799]
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Credit: Mémoire qui à remporté le prix au jugement de l'Académie de Dijon, le 18 aout 1776, sur la question proposée en ces termes : déterminer quelles sont les maladies dans lesquelle la médecine agissante est préférable à l'expectante, et celle-ci a l'agissante : et à quels signes le reconnoit qu'il doit agir, ou rester dans l'inaction, en attendant le moment favorable pour placer les remèdes?. Source: Wellcome Collection.

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    cent avec le soin qu'il mérite, ne sauroient porter leur attention trop loin. Leurs regards ne sauroient embrasser trop d'objets. La dé- couverte des causes occasionnelles jette le plus beau jour sur Thistoire de la Nosologie, donne de la solidité au prognostic, et par conséquent éclaire jusqu'à un certain point la pratique. Mais nous osons dire que ces causes , même les plus clairement aperçues , ne peuvent pas devenir l'objet raisonable de l'activité de l'art ^ et quelles sont presque toujours (i) par rapport aux maladies internes, ce que sont les instru* mens par rapport aux plaies : c'est à dire , ce qui les occasionne , et non ce qui les entretient. Sideiiham regardoit l'impression d'un air trop froid sur l'habitude de la peau comme la cause la plus ordinaire des maladies sporadiques. Son opinion à cet égard devoit même aller bien loin, et sa persuation devoit être bien intime, puisque cet écrivain si réservé dans toutes ses assertions, ne craint pas de s'énoncer à ce sujet avec un ton d'assurance qu'il prend rarement. Je pense , dit-il, que la seule inat- tention de se désiiabiller trop tôt à l'entrée du printemps, et de s'exposer à la fraîcheur après un exercice un peu violent, détruit plus (l) Si la cause occasionnelle contimioit d'agir, le cas seroit différent. Elle de\ient alors nn véritable principe morbifique dont il faut arrêter l'action. Nous ne parlons donc ici que contre ceux qui combattent un effet présent qu'il ignorent, dans sa cause occasionnelle qu'ils con- noissent peut-être, mais qui n'existe plus. Le nombre en est-il donc si petit.^ Et avons-nous tort de les com- parer à celui qui atta(iueroit une plaie dans rinstrunier:i qui l'a faite? Nous \q demandons aux médecins ^))iilo- soplies.