Mémoire qui à remporté le prix au jugement de l'Académie de Dijon, le 18 aout 1776, sur la question proposée en ces termes : déterminer quelles sont les maladies dans lesquelle la médecine agissante est préférable à l'expectante, et celle-ci a l'agissante : et à quels signes le reconnoit qu'il doit agir, ou rester dans l'inaction, en attendant le moment favorable pour placer les remèdes?.

  • Voullonne, M., 1807-
Date:
An VII [1799]
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Credit: Mémoire qui à remporté le prix au jugement de l'Académie de Dijon, le 18 aout 1776, sur la question proposée en ces termes : déterminer quelles sont les maladies dans lesquelle la médecine agissante est préférable à l'expectante, et celle-ci a l'agissante : et à quels signes le reconnoit qu'il doit agir, ou rester dans l'inaction, en attendant le moment favorable pour placer les remèdes?. Source: Wellcome Collection.

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    pons donnant un principe nécessaire delà ma- ladie , ne suffit point pour nous donner de la .maladie elle-même une idée exacte et complète. Jusque là ce n'est qu'un défaut d'équilibre, du- quel il peut bien résulter un ralentissement, ou même une cessation de mouvement dans la partie, ou dans le tout ; mais duquel il ne résulte encore rien qui ressemble aux phéno- mènes que présente l'animal malade. C'est un dérangement machinal ; ce n'est point encore une maladie animale. XIÏI. Ce qui dans l'animal forme essentiel- lement le caractère de la maladie, et en per- fectionne exactement l'idée, c'est l'effort que fait indispensablement la nature, pour surmon- ter l'obstacle qui lui résiste , ou repousser l'ai- guillon qui la presse ; et cette seconde source des symptômes morbifiques ne nous paroît ni moins nécessaire , ni moins générale que la première (N^. XI.) En effet, la sensibilité et la mobilité ; ces deux facultés distinctives de la vie , étant étroitement unies l'une à l'au- tre , et la nature, qui est la dispensatrice de tous les mouvemens, étant en même temps le siège de toutes les sensations , on ne sau- roit concevoir qu'elle éprouve un obstacle dans le jeu de ses organes, sans qu'elle s'en aper- çoive; ni qu'elle s'en aperçoive sans qu'elle s'en afflige ; ni qu'elle s'en afflige, sans qu'elle s'a- gite , et que, par un nouvel emploi , ou une nouvelle direction de ses forces, elle cherche à le surmonter. XIV. Cette vérité si mal aperçue par les uns , paroît avoir été sentie par les autres avec trop d'enthousiasme. Ceux-là n'ont vu dans la ma- ladie qu'un désordre mécanique 5 et ceux-ci