Methode indiquée par M. Boyer médecin ordinaire du Roy ... envoyé par ordre de Sa Majesté à Beauvais / [Jean Baptiste Nicolas Boyer].

  • Boyer, Jean Baptiste Nicolas, 1693-1768
Date:
1750]
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Credit: Methode indiquée par M. Boyer médecin ordinaire du Roy ... envoyé par ordre de Sa Majesté à Beauvais / [Jean Baptiste Nicolas Boyer]. Source: Wellcome Collection.

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    ceux qui ont à les traiter, foit pour les faignées, foit pour les ies alimenter que de vin mêlé avec de leaii de des bouillons, y . ^ ^ I 1 I I I_ C txyt O t.f' C vin de d'eau, qui leur fervoit de tifane, du vin pur avec du lucre, ^ de la thériaque, de l’orviétan de autres drogues cordiales, quine^ doivent avoir lieu que dans les cas dune extrême foiblefîe, de de ^ les lailTer, outre cela, pendant tout le cours de la maladie, dans les mêmes linges pourris de fueurs, dans une chambre exaélement fermée, avec du feu. Quel efl l’homme le plus vigoureux quipourroit, dans la plus parfaite fanté, réfifter à une femblable epreuve l C’eft pourtant le traitement qui a été pratiqué dans la ville de Beauvais, de même que dans tous les autres endroits où le'même, mal avoit paru précédemment, envers ceux qui n avoient que de foibles accidens, de même envers d autres qui n avoient que de légères incommodités fans aucun trait a la Alaladie courante. ^ Il eft étonnant qu’une pareille déraifon ait palîe du peuple a des gens plus inftruits, ôi lait emporte fur les figes avis de M. les JV^édecins. Un traitement aulfi funefe ii a eu d’autre fondement que le delfein de pouffer au dehors la caufe de la Maladie, c eft-à-dire félon le peuple, d’augmenter le mouvement du fang, de forcer ainfi les fueurs, de de rendre plus confidérables les éruptions qui étoient leur unique efpérance pour guérir de cette Maladie. On a eu beau publier que celles qui font les plus néceffaires, telles que celles de la petite vérole, ne fe font jamais mieux qu’après avoir rabattu par les faignées, par ies délayans convenables, la trop grande fo^ue du fang, de après avoir évacué, quand on eft affez heureux d’en avoir le temps, les humeurs dont les premières voies font remplies; qu’un traitement contraire rend les éruptions très-difficiles i ou’il en étoit de même dans cette Maladie, avec