Thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le 21 juillet 1841 / par L.-H. Froye.

  • Froye, L.H.
Date:
1841
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Credit: Thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le 21 juillet 1841 / par L.-H. Froye. Source: Wellcome Collection.

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    CHAPITRE PREMIER. MARCFIE ET DÉVELOPPEMENT DES CALCULS URINAIRES CHEZ l’ENFANT ET CHEZ L’ADOLESCENT. On répète si souvent que les calculs urinaires sont une des maladies de la vieillesse , que l’on est porté à croire que la fréquence de cette lésion est presque exclusive à l’àge avancé de la vie. Cependant, en se livrant à quelques recherches à cet égard , on ne tarde pas à se con- vaincre de l’existence des pierres vésicales chez les jeunes sujets , et môme de reconnaître qu’elles sout loin d’être rares chez eux. Il suffit de par- courir les principaux ouvrages sur cette matière pour y trouver des preuves multipliées de cette vérité. Samuel Cooper commence par avancer ( dict. chir. I, 270 ) que, depuis la naissance jusqu’à l’àge de douze à quatorze ans, les enfants sont très-sujets à la pierre. Prout avance, dans son traité de la gravelle , page 96, que près de la moitié du nombre total des cal- culeux n’a pas quatorze ans. Ces résultats et d’autres semblables sont basés sur des recherches mi- nutieuses faites sur une grande échelle et sur un très-grand nombre de malades pendant plusieurs années, dans les hôpitaux anglais de Foulding , de Chelsea, de Bristol, etc. Cependant les recherches du docteur Marcet semblent modifier un peu une pareille assertion. Cet habile médecin chimiste a constaté que la condition de l’enfant influe beaucoup sur la formation des pierres urinaires : d’après ses remarques, les enfants de parents pauvres sont plus sujets que les autres à la maladie calcu- leuse. Dans l’asile militaire de Chelsea, dit-il ( essai sur l’altération calculeuse , page 36 ), sur douze cent cinquante enfants, et où on en a déjà reçu près de six mille, on n’a encore rencontré qu un seul cas de maladie calculeuse. D’après les propositions doctrinales émises par l’illustre Delpech ( précis